Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Réussir à retenir l’attention du recruteur

Maîtrise du risque systémique et coordination des réponses aux chocs externes

No Image

Dans la nouvelle mouture de la loi bancaire, les mécanismes et arrangements institutionnels devraient permettre une coopération élargie et étroite entre les régulateurs du secteur financier. Le récent amendement de cette loi devrait également prévoir de nouvelles prescriptions relatives à la gouvernance bancaire, aux obligations de vigilance et aux mécanismes institutionnels de la surveillance des pratiques concurrentielles. L’objectif est de disposer d’un meilleur encadrement de certaines activités et de conforter la protection de la clientèle. C’est que cette même loi apporte plusieurs changements.

Renforcement
de la gouvernance
Outre l’élargissement du champ d’application de la loi à de nouvelles catégories d’établissements assimilés à des établissements de crédit, l’accent est mis sur le renforcement de la gouvernance au sein des établissements de crédit et de la protection de la clientèle. A cela s’ajoute la  mise en cohérence du corpus des règles liées à l’activité pour ce qui est de la lutte contre le blanchiment des capitaux et de la loi relative à la protection des données personnelles. Mais l’une des particularités et non des moindres, c’est que la nouvelle loi bancaire donne plus de concret à la mise en place d’un cadre institutionnel de gestion du risque systémique et le renforcement du dispositif de résolution des crises. Une démarche appelée à être relayée par de  nouvelles dispositions sur la réglementation de la finance islamique, en tirant les enseignements des expériences étrangères tout en tenant compte de l’expérience et du contexte marocains en la matière. Ces amendements portent aussi sur de nouvelles dispositions qui répondent à la résolution des crises bancaires. En vue de renforcer le cadre réglementaire et prudentiel régissant l’activité des établissements de crédit, Bank Al Maghrib a mis à la disposition de la profession des notices techniques fixant les modalités pratiques des approches avancées de Bâle II. En matière de renforcement des fonds propres et pour préparer valablement les banques à l’application du cadre prévu par Bâle III, la Banque centrale a engagé une action de relèvement du ratio de solvabilité à 12%. Suite aux réformes engagées sur le plan international en matière de contrôle des grands risques, elle a également procédé à la refonte de la circulaire régissant le coefficient maximum de division des risques après concertation avec la profession.
Quid de la gestion du risque ?
Au niveau de la gestion des risques, à l’effet d’améliorer la pratique des stress tests par les établissements bancaires, le régulateur monétaire a établi une notice technique définissant des scénarii minima pour la conduite des stress tests sur les principaux risques encourus ainsi que les modalités de leur réalisation. S’agissant des sociétés de crédit à la consommation et compte tenu des fragilités relevées au niveau de ce secteur, la Banque centrale a rehaussé de 20 à 50 millions de DH le niveau de leur capital minimum.
De même qu’elle a élaboré des textes visant à renforcer les exigences prudentielles des sociétés d’intermédiation en matière de transfert de fonds, afin de mieux en réguler l’activité.                        

Lisez nos e-Papers