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Le nautisme appelé à un bon développement dans le Royaume

Le business de la plaisance d’affaires peut créer des emplois et être un excellent levier de croissance économique. Maroc Nautisme a réuni, le 11 mai dernier au siège de la CGEM à Casablanca, des plaisanciers et hommes d’affaires passionnés par cette filière.

Le nautisme appelé à un bon développement dans le Royaume
Le nautisme, une bonne niche touristique à booster.

Le Maroc offre de bonnes conditions pour la pratique d’activités nautiques en disposant de 3 500 km donnant à la fois sur la Méditerranée et l’Atlantique, des lacs et des barrages, des atouts incontestables pour le développement du nautisme et du secteur de plaisance.

«Les grands chantiers ont été déjà ouverts depuis des années. Nous avons le Plan azur lancé par le Maroc pour attirer 10 millions de touristes aux alentours de 2013 et qui prévoit la réalisation de stations balnéaires. Tout cela montre la volonté de développer le secteur avec les opportunités industrielles, économiques et sociales qui en découlent», souligne Mehdi Rouizem, membre de l’équipe organisatrice (Maroc Nautisme) lors d’une rencontre qui a réuni, vendredi dernier, à Casablanca, des professionnels du secteur : les organismes touristiques, les acteurs et amateurs du nautisme, les fabricants d’équipements, les membres de fédérations sportives et de clubs et un représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports. Et d’ajouter : «le Maroc accueille déjà des bateaux de plaisance dans certaines marinas opérationnelles à Rabat, Casablanca, Agadir, Kabila, Saïdia, Marinasmir et dans d’autres qui verront le jour prochainement. Ces marinas attirent une clientèle essentiellement touristique, aussi bien nationale qu’étrangère. Mais les choses peuvent être améliorées. Ceci dit, le nautisme reste encore peu développé au Maroc, alors que ce secteur peut créer une véritable dynamique pour le tourisme».

Le nautisme à la recherche d’une dynamique

Concernant les freins, il faut préciser que les infrastructures sont pour quelques-unes encore insuffisantes, certains ports du Royaume ne pouvant pas encore recevoir des bateaux de plaisance, soutient Mehdi Rouizem, avant de céder la parole à Malek Mghazli, président directeur de Marinasmir et président de l’Association marocaine des professionnels du nautisme et des marinas (AMPNM).
Ce dernier précise qu’il y a un effort à fournir en matière de stratégie s’agissant du développement du secteur. «Le problème principal que nous rencontrons aujourd’hui, c’est lorsque l’État décide de réaliser un grand projet touristique et qu’il confie dans sa globalité à un seul promoteur».

Le responsable rappelle qu’au début, les marinas fonctionnaient assez bien, mais qu’elles se trouvent aujourd’hui sans entretien au niveau des équipements, des systèmes de drainage et d’autres activités diverses liées aux travaux de maintenance courants, ce qui est inadmissible pour les plaisanciers. Le président plaide, par ailleurs, pour une action commune qui rassemble tous les professionnels afin de créer des commissions dont l’objectif est de trouver des solutions aux obstacles qui handicapent actuellement le nautisme et le secteur de la plaisance au Maroc. 

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