Connexion
C’est dans le cadre du Pacte national pour l’émergence industrielle présenté à la Nation lors d’un discours prononcé par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI à l’occasion du 55e anniversaire de la Révolution du Roi et du
Peuple le 20 août 2008 qu’avait été présenté la stratégie multisectorielle de soutien aux PME sur les années 2009-2015, il était donc bien temps de faire le bilan des mesures prises pour favoriser la création et le développement des entreprises, sources de création de valeur et d’emploi.
Latifa Chihabi, directrice générale de l’Agence nationale pour la promotion de la Petite et moyenne entreprise (ANPME) a ainsi pu dresser le bilan des programmes Imtiaz et Moussanada, programmes majeurs d’appui aux PME qui avaient été conçus comme la moelle épinière du développement des PME.
Les résultats de ces programmes ont été jugés satisfaisants, mais comme pouvant être encore améliorés en simplifiant et limitant les démarches administratives et surtout en facilitant l’accès aux financements bancaires. Imtiaz, programme conçu pour accompagner le développement des PME industrielles a déjà permis à 116 entreprises de bénéficier d’une prime à l’investissement matériel ou immatériel ne dépassant pas 20% du montant de l’investissement et plafonné à 5 millions de DH par projet.
Ces projets concernent surtout des investissements permettant de substituer des produits ou services locaux à des importations, si d’ores et déjà 230 emplois ont été créés et ces PME ont déjà vu leur chiffre d’affaires progresser de 55% en moyenne, il est prévu dans le temps, une création totale de 8 721 nouveaux postes et un chiffre d’affaires additionnel de plus de 26 milliards de DH.
Ce programme finance surtout l’industrie qui a représenté la plus grande partie des projets financés (83%) et qui profite surtout à ceux présentés dans le ressort de la capitale économique puisque 59% d’entre eux sont dans le Grand Casablanca.
846 PME bénéficiaires de Moussanada
Moussanada constitue le second bras armé du financement des PME et ce programme est destiné à favoriser leur compétitivité, notamment au niveau qualitatif, des prix et des délais.
Déjà 846 PME ont bénéficié de ce programme qui subventionne à hauteur de 60% les honoraires d’expertise et de conseil, limités à 1 million de DH, ainsi sur les 147 millions de DH attribués, déjà 57 ont été débloqués.
Latifa Chihabi avait précisé également que le secteur des services aux entreprises représentait le premier secteur financé (18%) suivi de près par le textile (16%) et que là encore, la capitale économique justifiait de son statut avec 60% des dossiers la concernant.
Abdelkader Amara, ministre de l’Industrie, du commerce et des technologies nouvelles, présent pour l’occasion a, quant à lui, qualifié ces résultats d’honorable tandis que Mériem Bensalah Chaqroun, présidente de la CGEM a insisté sur les aspects positifs de ces mesures et leur intérêt pour les PME ainsi accompagnées.
C’est dans le cadre du Pacte national pour l’émergence industrielle présenté à la Nation lors d’un discours prononcé par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI à l’occasion du 55e anniversaire de la Révolution du Roi et du
Peuple le 20 août 2008 qu’avait été présenté la stratégie multisectorielle de soutien aux PME sur les années 2009-2015, il était donc bien temps de faire le bilan des mesures prises pour favoriser la création et le développement des entreprises, sources de création de valeur et d’emploi.
Latifa Chihabi, directrice générale de l’Agence nationale pour la promotion de la Petite et moyenne entreprise (ANPME) a ainsi pu dresser le bilan des programmes Imtiaz et Moussanada, programmes majeurs d’appui aux PME qui avaient été conçus comme la moelle épinière du développement des PME.
Les résultats de ces programmes ont été jugés satisfaisants, mais comme pouvant être encore améliorés en simplifiant et limitant les démarches administratives et surtout en facilitant l’accès aux financements bancaires. Imtiaz, programme
conçu pour accompagner le développement des PME industrielles a déjà permis à 116 entreprises de bénéficier d’une prime à l’investissement matériel ou immatériel ne dépassant pas 20% du montant de l’investissement et plafonné à 5 millions de DH par projet. Ces projets concernent surtout des investissements permettant de substituer des produits ou services locaux à des importations, si d’ores et déjà 230 emplois ont été créés et ces PME ont déjà vu leur chiffre d’affaires progresser de 55% en moyenne, il est prévu dans le temps, une création totale de 8 721 nouveaux postes et un chiffre d’affaires additionnel de plus de 26 milliards de DH.
Ce programme finance surtout l’industrie qui a représenté la plus grande partie des projets financés (83%) et qui profite surtout à ceux présentés dans le ressort de la capitale économique puisque 59% d’entre eux sont dans le Grand Casablanca.
846 PME bénéficiaires
de Moussanada
Moussanada constitue le second bras armé du financement des PME et ce programme est destiné à favoriser leur compétitivité, notamment au niveau qualitatif, des prix et des délais.
Déjà 846 PME ont bénéficié de ce programme qui subventionne à hauteur de 60% les honoraires d’expertise et de conseil, limités à 1 million de DH, ainsi sur les 147 millions de DH attribués, déjà 57 ont été débloqués.
Latifa Chihabi avait précisé également que le secteur des services aux entreprises représentait le premier secteur financé (18%) suivi de près par le textile (16%) et que là encore, la capitale économique justifiait de son statut avec 60% des dossiers la concernant.
Abdelkader Amara, ministre de l’Industrie, du commerce et des technologies nouvelles, présent pour l’occasion a, quant à lui, qualifié ces résultats d’honorable tandis que Mériem Bensalah Chaqroun, présidente de la CGEM a insisté sur les aspects positifs de ces mesures et leur intérêt pour les PME ainsi accompagnées.
La CGEM avait ainsi créé un groupe de travail concernant 150 entreprises de l’ensemble des régions du Royaume et il ressort que la moitié des structures interrogées connaissait les programmes d’appui du pacte Émergence, la moitié des bénéficiaires concernées pourrait encore ainsi facilement être touchée en améliorant la communication et en simplifiant les procédures administratives jugées complexes et en garantissant un délai de réponse aux PME concernées.
Ensuite, la problématique de la caution exigée par la banque pour débloquer un prêt est montrée du doigt par bien des entrepreneurs et la présidente de la CGEM se dit inquiète de l’impact des coupes budgétaires
gouvernementales sur ces programmes d’appui qu’elle juge important pour les PME.
Le ministre Abdelkader Amara avait alors indiqué que dans le cadre du programme d’appui aux PME 2013-2020 réalisé en partenariat entre l’État et l’ANPME, l’accent était mis sur l’accompagnement dans la durée des PME, garantissant leur maintien à disposition des entreprises.
Ce nouveau programme insiste sur le renforcement de la compétitivité tout en offrant une souplesse administrative inédite tout en offrant 400 millions de DH pour 2013, soit 3 fois plus que précédemment.
