L’Agence avait annoncé qu’elle lancerait le processus avant fin 2013. Les trois opérateurs du marché national avaient pratiquement tous déclaré leurs intérêts pour la 4G. Deux d’entre eux disposent déjà de l’infrastructure nécessaire pour la déployer, le troisième est en train de la réaménager pour être à jour. Pour l’ANRT, la 4G est considérée comme un «substitut» à l’Internet ADSL. Son avènement ne serait donc pas un luxe mais une nécessité. La 4G est particulièrement adaptée pour les usages nécessitant le transfert d’importants volumes de données sur la Toile. Sur le marché national, les consommateurs ont droit aujourd’hui à la 3G et 3G+ pour se connecter via l’Internet mobile, à travers les solutions WCDMA (384 Kbps) et le HSPA (jusqu’à 14Mbps).
Une expérience pilote de Wifi-Outdoor (Wifi dans les zones publiques) est aujourd’hui en expérience à El Jadida. Inwi, initiateur du projet, ne parle pas encore de la généralisation du projet. Si la 4G débarque au Maroc, elle permettrait aux opérateurs de proposer des débits à 150 Mbps. Soit des débits encore plus rapides pour visionner de la vidéo sur un terminal mobile, notamment les smartphones qui explosent sur le marché marocain, ou le transfert de contenu volumineux.