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Le sourire made in Africa à bord des avions

De plus en plus Royal Air Maroc (RAM) développe son secteur Afrique.

Le sourire made in Africa à bord des avions
Le renforcement des fréquences et l'amélioration de la qualité de service lui valent actuellement un bon positionnement sur ce continent. Elle est aujourd'hui la deuxième compagnie aérienne en Afrique. Elle est également la deuxième en terme de trafic réalisé entre l'Afrique et l'Europe. Pour consolider ces acquis, la RAM a accordé une attention particulière à la clientèle africaine. Outre, les actions destinées à rendre l'Aéroport Mohammed V, une plateforme accueillante pour les passagers en transit dont le nombre dépasse aujourd'hui 1500 par jour ainsi que l'adaptation des menus à bord des avions, elle a renforcé la présence du personnel navigant commercial (PNC), des pays de l'Afrique de l'Ouest.
Dès 2005, elle avait recruté une première vague au nombre de 30.

Elle a lancé une deuxième vague de recrutement de 50 PNC de nationalité sénégalaise, gabonaise et ivoirienne pour exercer à bord des lignes du réseau africain de la compagnie. Reste à préciser que depuis 2006, la compagnie a recruté 196 PNC de nationalité marocaine, qui sont aujourd'hui mis en vol. Le Groupe Royal Air Maroc (RAM et Atlas Blue) compte aujourd'hui 1083 PNC de nationalité marocaine, et prévoit de recruter d'ici fin 2008 plus de 100 PNC parmi les nationaux.
L'ensemble de ces actions s'inscrit dans le cadre de la stratégie marketing tracée par la compagnie qui place actuellement le passager africain au centre de ses intérêts. Concurrence oblige.

Le positionnement actuellement de l'Afrique est en train d'attiser les ardeurs de plusieurs compagnies. Dans les 5 prochaines années, d'autres vont s'attaquer à ce marché qui représente près de 20% du chiffre d'affaires global de la RAM alors qu'il y a 6 ans, il ne représentait que 3 à 5%.
La politique marketing est à adapter continuellement pour être en ligne avec cette nouvelle donne. Royal Air Maroc est aujourd'hui présente dans 17 pays d'Afrique : le Sénégal, la Mauritanie, la Côte d'Ivoire,le Mali, la Guinée Conakry, le Niger, le Gabon, le Burkina Faso, le Cameroun, le Togo, le Benin, le Ghana, le Congo Brazzaville, la Guinée, la Guinée Equatoriale, le Sierra Leone et la République Démocratique du Congo. Depuis 2006, la compagnie a ouvert des lignes vers 06 pays africains : le Ghana (Accra) , le Congo Brazzaville (Brazzaville), la Guinée Equa-toriale(Malabo), le Sierra Leone (Freetown), le Cameroun (Yaoundé) et la République Démocratique du Congo (Kinshasa).

La compagnie est passée de 6 fréquences hebdomadaires sur 8 marchés en 1997 à plus de 70 fréquences hebdomadaires sur 20 points dans le continent en 2008. Le développement du réseau de Royal Air Maroc en Afrique lui permet d'offrir plus de 250 possibilités de connectivités par jour de l'Afrique vers le reste du monde, via le Hub Casablanca. A date d'aujourd'hui, le transporteur national est présent dans 70 points à travers le monde dont 54 à l'international. Il compte au sein de ses effectifs 35 nationalités différentes.
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Atlas multi-services

Il y a plus d'une année, la RAM a mis en place une filiale spécialisée dans la gestion des ressources humaines.
Il s'agit d'Atlas multi-services, qui a pour vocation de faire disparaître l'emploi précaire au sein de la compagnie. Elle est chargée de recruter les hôtesses, les stewards, les mécaniciens, les agents de vol, les agents commerciaux,…
Titulaires d'un bac+2, ils sont sélectionnés sur les critères les plus durs de la RAM et formés sur les techniques habituelles de la compagnie dédiées au personnel statutaires. Des contrats à durée indéterminée à l'intérieur d'Atlas multi services leur sont proposés.

Ceci pour remédier à une situation qui avait prévalu à un certain moment où les avions comptaient simultanément un personnel précaire soumis à toutes les pressions et un autre statutaire.
Ce dernier bénéficie d'avantages importants, hérités du temps où la RAM était l'unique compagnie et maître de ses prix et de ses coûts, maintenant ce n'est plus le cas, car il faut se battre avec les compagnies low cost.
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