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Partenariat public/privé, un modèle à suivre

Créer et développer des instituts supérieurs spécialisés de formation avec partenariat public/privé.

Partenariat public/privé, un modèle à suivre
Telle est la voie privilégiée par le gouvernement pour répondre au manque de compétences dont souffrent certains secteurs prioritaires de l'économie nationale. C'est en gros ce qui ressort de la conférence organisée par la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc (CFCIM), le 27 novembre, sous le thème «L' "Entreprise" Maroc face à la crise : quelles mesures» et animée par Nizar Baraka, ministre chargé des Affaires économiques et générales. S'inscrivant dans le cadre du programme d'urgence pour la formation professionnelle qui vise la formation ou la qualification de 100 mille jeunes à l'horizon 2012, ces partenariats ont déjà donné naissance à plusieurs projets d'écoles, a-t-il souligné. Ces écoles spécialisées accompagneront le développement des six secteurs identifiés comme nouveaux moteurs de croissance pour l'économie marocaine, à savoir l'automobile, l'aéronautique, l'électronique, l'offshoring, le textile/cuir et l'agroalimentaire.

Le ministre chargé des Affaires économiques et générales a donné trois exemples concrets. En automobile, le constructeur Renault a inauguré au Maroc une académie, venant s'ajouter aux 19 autres centres Renault Academy à travers le monde. Cette académie développera des compétences dédiées aux métiers de l'automobile par des formations techniques, commerciales et comportementales. En aéronautique, une convention de partenariat a été signée, en octobre 2008, entre l'Union française des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) et le Groupement des industriels marocains aéronautique et spatial (GIMAS), portant création de l'Institut des métiers de l'aéronautique (IMA) à Casablanca. Cet Institut de formation sera mis en service lors de l'année universitaire 2009/2010.
L'offshoring n'est pas en reste puisque le gouvernement a lancé son programme de formation de 10.000 ingénieurs, en ouvrant plusieurs nouveaux instituts de formation et en envisageant de restructurer la formation dans le secteur de l'électronique.

Toujours en concertation avec les professionnels. Pour rappel, ce secteur souffre d'un manque cruel de ressources humaines. L'offre en ingénieurs et techniciens spécialisés en informatique se limite à 1.600 cadres par an, alors que les besoins du secteur se chiffrent à plus de 3.000 nouveaux cadres. Lors de la même conférence, Nizar Baraka a rappelé que le gouvernement envisage de créer des licences professionnelles en partenariat entre les Universités et les établissements de formation professionnelle dans les secteurs public et privé. Ce genre de licences est avalisé par un accord cadre signé le 8 mai 2007 entre le gouvernement et les représentants des établissements de formation professionnelle privée.

Selon certaines études officielles, les besoins s'élèvent à 290 licences professionnelles (LP) et 7.250 lauréats dans les secteurs prioritaires. A cet effet, la rentrée 2008-2009 connaîtra la création de 25 LP accréditées au profit de 625 inscrits. Alors qu'à l'horizon 2012, il est question de créer 100 LP au profit de 2500 nouveaux inscrits. Ce nouveau système des licences professionnels n'est qu'un autre cheval de bataille du gouvernement pour adapter l'offre de formation au marché de l'emploi, laisse entendre Nizar Baraka.
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