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Cette «zapping » population recherche, sans état d'âme, ses intérêts et son bien-être. Le problème se pose chez les plus âgés, mais la tendance actuelle est à la mobilité. De plus en plus, des cadres sont prêts à changer d'entreprise si une bonne occasion se présente devant eux. «Le changement professionnel est souvent associé à la notion de risque. Mais, il faut l'envisager, à fortiori, comme une ressource, une opportunité, un chemin vers l'accomplissement et l'épanouissement personnel ou professionnel. Pourtant, la plupart des cadres n'y pensent que lorsqu'un malaise surgit », nous confie Zakaria Farès Benomar, consultant en RH et management. En effet, la plupart des employés ne pensent changer d'emploi que lorsque la situation devient invivable. C'est une réponse à un problème rencontré au sein de l'entreprise où ils travaillent. Le cadre peut également changer d'employeur pour améliorer et acquérir de nouvelles compétences. De plus, le changement d'entreprise est un accélérateur de carrière. Et pour cause, avec ses compétences nouvelles, le cadre peut prétendre à un poste plus important, que dans la plupart des cas son actuel employeur ne peut lui offrir.
Une virée chez les concurrents ou carrément une entrée dans un nouveau secteur s'impose pour quelqu'un d'ambitieux qui veut gravir les échelons et faire valoir son expertise. Ceci dit, au cas où l'entreprise permettrait une évolution en interne, il faut travailler dur et mettre en exergue ses capacités professionnelles pour solliciter un poste meilleur. Atteindre ses objectifs, améliorer son employabilité via la formation continue… autant d'efforts qui peuvent être récompensés, mais à condition que le top management sache apprécier ces actes.
Une grande majorité de nos décideurs préfèrent se voiler la face et pratiquer la politique de l'autruche et au lieu de récompenser les plus méritants, ils priment les moins bons, cultivant ainsi la médiocrité. Dans ce cas, le fait de plier bagage et de voler vers d'autres cieux est totalement légitime pour un cadre qui se respecte.
Malheureusement, ce qui se passe actuellement sur le marché est peu encourageant, d'autant plus que les décideurs, profitant de la crise mondiale, préfèrent laisser planer le doute quant à une éventuelle augmentation ou promotion. Tout ceci provoque un sentiment d'insécurité chez l'employé qui pense sérieusement, à chercher ou à changer carrément d'entreprise si une bonne occasion se présente devant lui.
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Faut-il évoluer en interne ou changer d'entreprise ?
Quand la monotonie professionnelle prend place, la mobilité devient parfois une nécessité. Il existe en fait deux types de mobilité : La mobilité externe qui désigne un changement d'entreprise et la mobilité interne qui recouvre quant à elle un changement d'activité ou de fonction au sein de son entreprise.
Faut-il changer de job à l'intérieur ou à l'extérieur de son entreprise ? A priori pas de doctrine définitive en la matière. La réponse réside dans l'analyse des possibilités offertes à l'intérieur de son entreprise ou les possibilités offertes sur le marché du travail en fonction des buts tracés. Certes, rester dans son entreprise (tenter le coup en interne) est alors rassurant : gain de temps et prise de risque limitée. Mais, il faut une motivation sans failles, du doigté et un peu de méthode. Quant au changement de cap, faudrait d'abord penser à un projet clair, motivant et prometteur avec une idée précise du travail sollicité.
Comment améliorer son employabilité ?
L'employabilité est une responsabilité partagée entre le salarié et son entreprise. Côté salariés, l'employabilité constitue un signe de motivation et de fidélisation des collaborateurs en vue de construire leur parcours professionnel. Malheureusement, nombreux sont les cadres qui déploient des trésors d'anticipation et de créativité dans leur fonction et s'en privent pour leur employabilité. Côté entreprise, l'employabilité doit être guidée et soutenue, en amont, en vue de capitaliser et de valoriser les compétences en interne. Autrement dit, l'entreprise payera des salaires, à certains collaborateurs, dont les compétences sont obsolètes, voire incomplètes.
Comment rester au courant des opportunités offertes sur le marché de l'emploi ?
L'ouverture de chaque salarié sur son environnement est une démarche incontournable. C'est l'occasion de rester au diapason des nouveautés et des opportunités offertes par le marché du travail. Ceci suppose l'utilisation des NTIC, des réseaux relationnels, de la presse, des visites aux forums et aux entreprises. Aussi, faudrait-il garder le contact avec les chambres de commerce, les organismes étatiques et semi étatiques et cabinets chargés des recrutements tout en développant une veille permanente sur le marché.
De combien peut-on améliorer son salaire en changeant d'employeur ?
La mobilité externe ou interne, permet généralement d'accéder à un meilleur poste, pour un meilleur salaire. D'après mon expérience, la mobilité externe demeure la plus efficace. Elle présente certes plus de risques, mais permet au salarié, ipso facto, d'améliorer son salaire avec une progression professionnelle rapide. En terme d'amélioration de salaire, il n'y a pas de règles précises ou de norme figée. Le traitement est situationnel et dépend de chaque profil ainsi que des priorités de l'entreprise.
Que conseillez-vous aux cadres qui sont au début de leurs carrières ?
Aucune évolution de carrière ne peut se faire sans une démarche de réflexion et de remise en question personnelle. D'où la proactivité et l'anticipation comme règle de coachnig personnel. C'est là, quelques conseils pour progresser vers l'épanouissement professionnel. D'abord, analyser sa situation périodiquement, ensuite éviter de prendre des initiatives précipitées et faire preuve d'une grande écoute et d'une modestie à toute épreuve et enfin, examiner quelles cordes ajouter à son arc pour atteindre ses finalités.
Une virée chez les concurrents ou carrément une entrée dans un nouveau secteur s'impose pour quelqu'un d'ambitieux qui veut gravir les échelons et faire valoir son expertise. Ceci dit, au cas où l'entreprise permettrait une évolution en interne, il faut travailler dur et mettre en exergue ses capacités professionnelles pour solliciter un poste meilleur. Atteindre ses objectifs, améliorer son employabilité via la formation continue… autant d'efforts qui peuvent être récompensés, mais à condition que le top management sache apprécier ces actes.
Une grande majorité de nos décideurs préfèrent se voiler la face et pratiquer la politique de l'autruche et au lieu de récompenser les plus méritants, ils priment les moins bons, cultivant ainsi la médiocrité. Dans ce cas, le fait de plier bagage et de voler vers d'autres cieux est totalement légitime pour un cadre qui se respecte.
Malheureusement, ce qui se passe actuellement sur le marché est peu encourageant, d'autant plus que les décideurs, profitant de la crise mondiale, préfèrent laisser planer le doute quant à une éventuelle augmentation ou promotion. Tout ceci provoque un sentiment d'insécurité chez l'employé qui pense sérieusement, à chercher ou à changer carrément d'entreprise si une bonne occasion se présente devant lui.
«Il faut une motivation sans failles»
Avis de l'expert • Zakaria Farès BenomarFaut-il évoluer en interne ou changer d'entreprise ?
Quand la monotonie professionnelle prend place, la mobilité devient parfois une nécessité. Il existe en fait deux types de mobilité : La mobilité externe qui désigne un changement d'entreprise et la mobilité interne qui recouvre quant à elle un changement d'activité ou de fonction au sein de son entreprise.
Faut-il changer de job à l'intérieur ou à l'extérieur de son entreprise ? A priori pas de doctrine définitive en la matière. La réponse réside dans l'analyse des possibilités offertes à l'intérieur de son entreprise ou les possibilités offertes sur le marché du travail en fonction des buts tracés. Certes, rester dans son entreprise (tenter le coup en interne) est alors rassurant : gain de temps et prise de risque limitée. Mais, il faut une motivation sans failles, du doigté et un peu de méthode. Quant au changement de cap, faudrait d'abord penser à un projet clair, motivant et prometteur avec une idée précise du travail sollicité.
Comment améliorer son employabilité ?
L'employabilité est une responsabilité partagée entre le salarié et son entreprise. Côté salariés, l'employabilité constitue un signe de motivation et de fidélisation des collaborateurs en vue de construire leur parcours professionnel. Malheureusement, nombreux sont les cadres qui déploient des trésors d'anticipation et de créativité dans leur fonction et s'en privent pour leur employabilité. Côté entreprise, l'employabilité doit être guidée et soutenue, en amont, en vue de capitaliser et de valoriser les compétences en interne. Autrement dit, l'entreprise payera des salaires, à certains collaborateurs, dont les compétences sont obsolètes, voire incomplètes.
Comment rester au courant des opportunités offertes sur le marché de l'emploi ?
L'ouverture de chaque salarié sur son environnement est une démarche incontournable. C'est l'occasion de rester au diapason des nouveautés et des opportunités offertes par le marché du travail. Ceci suppose l'utilisation des NTIC, des réseaux relationnels, de la presse, des visites aux forums et aux entreprises. Aussi, faudrait-il garder le contact avec les chambres de commerce, les organismes étatiques et semi étatiques et cabinets chargés des recrutements tout en développant une veille permanente sur le marché.
De combien peut-on améliorer son salaire en changeant d'employeur ?
La mobilité externe ou interne, permet généralement d'accéder à un meilleur poste, pour un meilleur salaire. D'après mon expérience, la mobilité externe demeure la plus efficace. Elle présente certes plus de risques, mais permet au salarié, ipso facto, d'améliorer son salaire avec une progression professionnelle rapide. En terme d'amélioration de salaire, il n'y a pas de règles précises ou de norme figée. Le traitement est situationnel et dépend de chaque profil ainsi que des priorités de l'entreprise.
Que conseillez-vous aux cadres qui sont au début de leurs carrières ?
Aucune évolution de carrière ne peut se faire sans une démarche de réflexion et de remise en question personnelle. D'où la proactivité et l'anticipation comme règle de coachnig personnel. C'est là, quelques conseils pour progresser vers l'épanouissement professionnel. D'abord, analyser sa situation périodiquement, ensuite éviter de prendre des initiatives précipitées et faire preuve d'une grande écoute et d'une modestie à toute épreuve et enfin, examiner quelles cordes ajouter à son arc pour atteindre ses finalités.
