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Tel est le bilan dressé par AmalJob pour cette deuxième édition de la caravane emploi qui marque ainsi un nouvel élan vers le rapprochement entre les chercheurs d’emploi et les différentes parties prenantes du marché de travail : les entreprises, les collectivités locales, les administrations, les établissements de formation, les conseillers RH, les organismes d’aide à la création d’entreprises…. En plus le choix d’AmalJob de s’ouvrir vers d’autres régions permet de rapprocher les jeunes des entreprises qui recrutent dans leur région et ainsi diminuer la migration entre les villes.
Dans un point de presse pour présenter le bilan de la caravane, Hicham Lakhmiri, directeur général de AmalJob a précisé que la caravane rassemble plusieurs espaces, notamment l’espace recruteurs où les recrutement se font en temps réel, à moyen terme ou à long terme, un espace métier pour mettre en valeur les métiers de la région afin de pousser les chercheurs d’emploi à rester dans leur région, «cette année ont s’est axé sur deux métier : l’agriculture et l’artisanat, et ce en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et celui de l’Artisanat» précise-t-il. Et d’ajouter qu’il est «important de faire connaître ces métiers, d’en faire la promotion et l’apologie parce que ce sont des métiers qui recrutent, qui payent pas, mais qui n’attire pas les jeunes», d’où l’importance de cet espace métiers auprès des jeunes chercheurs d’emploi. D’autres espaces sont également au rendez-vous, à savoir la formation, l’entrepreneuriat, l’aide à la recherche d’emploi…
In fine, Lakhmiri a voulu mettre l’accent sur l’importance des stratégies de marketing RH pour l’attractivité des entreprises «le marketing RH est très important, mais il y a des entreprises qui n’ont pas encore pris conscience de son importance pour recruter et vendre l’image de l’entreprise, d’où l’importance d’aller vers les gens et de communiquer autour de ses métiers». A noter que la Caravane Emploi 2013 a accueilli 31% des diplômés issus des formations universitaires, 18% d’école de commerce, 15% d’école d’ingénieurs et 28% de formation professionnelles.
