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Le climat est très tendu

Les résultats de la saison n'ont incontestablement pas été du goût des supporters du WAC qui n'ont obtenu aucun titre.

Le climat est très tendu
On savait que les dirigeants et le staff technique étaient assis sur un volcan qui pouvait cracher son feu à tout moment. La grogne a atteint son paroxysme au lendemain de la défaite à Casablanca et à Alger, en Champion's League Arabe face au club de Sétif. En effet , ils étaient des dizaines de supporters excités qui se sont rendus au complexe Mohamed Benjelloun pour se défouler sur les dirigeants, le staff technique , voire les joueurs. L'un des dirigeants a eu une peur bleue lorsque des énergumènes ont tenté de renverser sa voiture au moment où il rentrait au stade. Le plus malheureux aura été Jouiaa qui a été pris à partie par un grand nombre de la foule déchaînée.
Il a même reçu plusieurs coups au visage et a dû prendre ses jambes à son cou pour se soustraire aux hooligans. Rachid Daoudi n'a dû son salut qu'après l'intervention de quelques supporters qui se souviennent certainement qu'il a été l'un des meilleurs bombardiers du club.

Il a gardé une certaine aura qui l'a sauvé de la vindicte. Mais d'autres voient les choses autrement comme nous l'a expliqué l'un des furieux supporters : Daoudi a été un grand joueur et a beaucoup donné au WAC et à l'équipe nationale mais cela ne veut pas dire, pour autant qu'il peut être un grand entraîneur. Il lui faut beaucoup d'expérience et une formation.
On ne comprend pas la décision du comité de vouloir le brûler en le nommant comme adjoint.» Il est vrai que depuis la nomination de Oscar Fullone, le WAC n'a pas réussi grand-chose. Dès son arrivée, le Franco-argentin avait mis fin à une longue série noire en remportant une victoire face au DHJ qui n'a pourtant pas démérité. On se souviendra longtemps de la scène de joie dans les vestiaires en cette chaude soirée.

Tout le gratin du comité était là à congratuler le mage Oscar et son adjoint Daoudi, comme si tout allait s'enchaîner par des victoires.
Et on s'est promis de remporter le championnat, la coupe, la Champion League. Mais tout le monde avait oublié qu'Oscar n'est plus le même mage, qu'il n'a plus la même aura et encore moins la même compétence. L'homme, véritable globe trotter, comme, il en existe un peu partout dans le monde, ne donne plus rien.
Il amasse une fortune par mois sans contre partie, à savoir les bons résultats. La suite, on la connaît. Le WAC laisse échapper le titre de Champions, perd en Coupe du Trône contre une équipe de 2eme division, le Chabab Houara, et subit deux défaites en Ligue des Champions. C'en est trop. La pilule est dure à avaler. Il y a eu des erreurs d'appréciation, des erreurs impardonnables au niveau de la gestion de l'équipe sénior.

Les recrutements n'ont pas eu l'effet escompté comme celui de Jouiaa qui joue rarement, de Yacef qui n‘est plus apparu, de Sakim qui n'a jamais été un grand buteur alors que la ligne d'attaque avait un besoin urgent d'un fer de lance.
Les départs de Madihi, voire Bencherifa ont des conséquences fâcheuses sur le rendement de l'équipe. Tout cela a fini par entraîner une réaction en chaîne de hooligans au complexe Haj Mohamed Benjelloun. Il a fallu une intervention énergique des forces de l'ordre pour disperser tout ce beau monde. Dommage que notre football en soit arrivé là.
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Akram démissionnaire ?

C'est la question qui brûle les lèvres des Wydadis. En effet, des rumeurs de plus en plus persistantes font état de la probable démission du président du WAC Abdelilah Akram, qui ne peut plus gérer la pression qu'il subit depuis la défaite du club en ligue des Champions. On aurait bien voulu en savoir plus ; mais d'habitude, l'absence de communication fait défaut au sein des «Rouges». Dimanche en fin d'après midi une foule de supporters avaient envahi le complexe et s'en étaient pris aux dirigeants, aux joueurs et au staff technique. Difficile de gérer un club en de telles circonstances d'où le ras-le-bol de certains membres du comité.
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