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Le Matin : La JSM n'est pas un club inconnu pour vous puisque vous l'avez entraîné l'an dernier. Qu'est-ce qui a motivé votre retour ?
Hassan Moumen : C'est vrai que j'ai commencé un travail l'an dernier avec ce club et je pense que c'est un travail qui a été enrichissant. Je ne reviendrai pas sur les conditions de mon départ mais plutôt sur le retour qui s'est fait en juillet dernier. Lorsque les dirigeants de la JSM m'ont contacté, je n'ai pas hésité. Je savais que le club était sur de bons rails et qu'il avait des ambitions. L'an dernier, nous avons terminé la phase aller sur un bon classement c'est-à-dire 7eme avec 25 points. Cette année on a fait mieux puisque nous avons empoché 22 points. La motivation qui m'a poussé à revenir au club, réside dans le fait que les dirigeants m'ont donné carte blanche pour travailler comme je le voulais, sans immixtions dans le domaine technique. De plus, il existe une réelle communication entre le comité et moi-même. Les conditions sont donc idéales pour un travail en profondeur.
Les départs de certains joueurs n'ont-ils pas été un handicap pour vous ?
Ecoutez, l'ambition de ce club et de ses dirigeants n'a jamais reposé sur des individualités mais plutôt sur un esprit collectif. Il n'est pas facile de jouer dans un club qui reste l'un des plus éloignés du Royaume. Beaucoup en savent quelque chose. C'est cela l'handicap. Il est vrai que des joueurs comme Sakim, Lemrani, ou Rabie Bokhal ont beaucoup donné à la JSM. Depuis plusieurs saisons, ils se sont sacrifiés pour ce maillot et lorsqu'ils ont émis le v?u de partir, je ne me suis pas opposé à ces départs. Ils ont été remplacés par des joueurs, certes de moindre niveau, mais qui ont des qualités. On ne peut rester indéfiniment avec les mêmes joueurs. Il faut donner la chance aux jeunes qui ont évolué avec les juniors.
Justement Comment se présente ce groupe et quelles sont les conditions de déplacements ?
On a fait le tour de la question à mon arrivée. C'est-à-dire qu'on a eu des contacts avec les autres clubs de la région et on a essayé de faire un rapprochement qui s'est traduit par des échanges de joueurs en fonction des intérêts de chacun. La région regorge de bonnes individualités et on ne peut les laisser sans une véritable motivation. Il faut que les autres clubs profitent des espoirs de la JSM et vice versa. Nous avons réuni un groupe solidaire, ambitieux qui veut atteindre la performance. Nous avons donc incorporé une dizaine de joueurs avec l'équipe A pour les préparer.. On a même trois gardiens de buts issus des jeunes.
Les recrutements se sont fait en douceur. Normal, le club est limité financièrement. On a des joueurs qui viennent du WAC, du MAS, de Témara, du Mouloudia de Laayoune, et même un Sénégalais qui nous vient de l'Ile de Gorée etc.. Tous se valent et veulent aller loin dans les compétitions. Concernant les conditions de déplacements, elles sont, certes, harassantes mais on n'a pas d'autres choix. Ce qui me chagrine c'est le temps qui nous manque parfois pour les entraînements.
C'est-à-dire ?
Songez que, parfois, on se déplace le mercredi vers 5h du matin pour aller à Ben Slimane. Le lendemain, il faut accorder un peu de repos aux joueurs et leur permettre parfois d'aller rendre visite à leurs proches qu'ils ne voient pas pendant plusieurs jours.. Donc c'est une journée de perdue. Et puis je ne cesse de motiver cet effectif car il faut vraiment avoir un moral d'acier pour résister à ces conditions. C'est un véritable défi.
Quelles sont, finalement, les ambitions de la JSM cette saison ?
Nous avons des ambitions très mesurées, eu égard aux moyens du club. Nous avons une équipe moyenne qui veut se positionner dans les 5 ou 6eme du classement. L'important est de garder une certaine cohésion du groupe. Il y a aussi la Coupe du Trône où nous aurons notre mot à dire. Je pense que tout un chacun est conscient de sa tâche. Il y a une motivation personnelle et collective. Nous devons voir l'avenir avec une certaine sérénité pour bâtir un grand club dans une région chère à tous les Marocains.
Hassan Moumen : C'est vrai que j'ai commencé un travail l'an dernier avec ce club et je pense que c'est un travail qui a été enrichissant. Je ne reviendrai pas sur les conditions de mon départ mais plutôt sur le retour qui s'est fait en juillet dernier. Lorsque les dirigeants de la JSM m'ont contacté, je n'ai pas hésité. Je savais que le club était sur de bons rails et qu'il avait des ambitions. L'an dernier, nous avons terminé la phase aller sur un bon classement c'est-à-dire 7eme avec 25 points. Cette année on a fait mieux puisque nous avons empoché 22 points. La motivation qui m'a poussé à revenir au club, réside dans le fait que les dirigeants m'ont donné carte blanche pour travailler comme je le voulais, sans immixtions dans le domaine technique. De plus, il existe une réelle communication entre le comité et moi-même. Les conditions sont donc idéales pour un travail en profondeur.
Les départs de certains joueurs n'ont-ils pas été un handicap pour vous ?
Ecoutez, l'ambition de ce club et de ses dirigeants n'a jamais reposé sur des individualités mais plutôt sur un esprit collectif. Il n'est pas facile de jouer dans un club qui reste l'un des plus éloignés du Royaume. Beaucoup en savent quelque chose. C'est cela l'handicap. Il est vrai que des joueurs comme Sakim, Lemrani, ou Rabie Bokhal ont beaucoup donné à la JSM. Depuis plusieurs saisons, ils se sont sacrifiés pour ce maillot et lorsqu'ils ont émis le v?u de partir, je ne me suis pas opposé à ces départs. Ils ont été remplacés par des joueurs, certes de moindre niveau, mais qui ont des qualités. On ne peut rester indéfiniment avec les mêmes joueurs. Il faut donner la chance aux jeunes qui ont évolué avec les juniors.
Justement Comment se présente ce groupe et quelles sont les conditions de déplacements ?
On a fait le tour de la question à mon arrivée. C'est-à-dire qu'on a eu des contacts avec les autres clubs de la région et on a essayé de faire un rapprochement qui s'est traduit par des échanges de joueurs en fonction des intérêts de chacun. La région regorge de bonnes individualités et on ne peut les laisser sans une véritable motivation. Il faut que les autres clubs profitent des espoirs de la JSM et vice versa. Nous avons réuni un groupe solidaire, ambitieux qui veut atteindre la performance. Nous avons donc incorporé une dizaine de joueurs avec l'équipe A pour les préparer.. On a même trois gardiens de buts issus des jeunes.
Les recrutements se sont fait en douceur. Normal, le club est limité financièrement. On a des joueurs qui viennent du WAC, du MAS, de Témara, du Mouloudia de Laayoune, et même un Sénégalais qui nous vient de l'Ile de Gorée etc.. Tous se valent et veulent aller loin dans les compétitions. Concernant les conditions de déplacements, elles sont, certes, harassantes mais on n'a pas d'autres choix. Ce qui me chagrine c'est le temps qui nous manque parfois pour les entraînements.
C'est-à-dire ?
Songez que, parfois, on se déplace le mercredi vers 5h du matin pour aller à Ben Slimane. Le lendemain, il faut accorder un peu de repos aux joueurs et leur permettre parfois d'aller rendre visite à leurs proches qu'ils ne voient pas pendant plusieurs jours.. Donc c'est une journée de perdue. Et puis je ne cesse de motiver cet effectif car il faut vraiment avoir un moral d'acier pour résister à ces conditions. C'est un véritable défi.
Quelles sont, finalement, les ambitions de la JSM cette saison ?
Nous avons des ambitions très mesurées, eu égard aux moyens du club. Nous avons une équipe moyenne qui veut se positionner dans les 5 ou 6eme du classement. L'important est de garder une certaine cohésion du groupe. Il y a aussi la Coupe du Trône où nous aurons notre mot à dire. Je pense que tout un chacun est conscient de sa tâche. Il y a une motivation personnelle et collective. Nous devons voir l'avenir avec une certaine sérénité pour bâtir un grand club dans une région chère à tous les Marocains.
