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Accueil next Une première édition au stade “essai”

Une saison haute en «mouvements»

En congé depuis deux semaines, les clubs du groupement national de football (GNFE I) s'activent à procéder à quelques ajustements dans leur effectif.

Une saison haute en «mouvements»
C'est ainsi que plusieurs recrutements ont été faits récemment. Des recrutements qui touchent et les joueurs et les entraîneurs. En effet, les clubs qui ne sont pas arrivés à se distinguer la saison écoulée, sont en train de chercher ce technicien, cet « oiseau rare », capable d'orchestrer le groupe et surtout de relancer la machine.

Ainsi, le Wydad de Casablanca, sorti bredouille cette saison, vient de signer un contrat d'un an avec Badou Zaki. Mais avant l'arrivée de l'ex-enfant du WAC, quatre entraîneurs se sont succédé à la tête du club. Il s'agit du Portugais Vengada, du Bulgare Marcov, du Français Cavalli et de l'Argentin Oscar Fullone. Quatre techniciens qui ont coûté une fortune au club club casablancais et qui n'ont pas réussi, malheureusement, à redorer le blason de l'équipe. Avec la nomination de Badou Zaki à la tête du staff technique, les fans des Rouges se sont montrés optimistes quant à l'avenir de leur club préféré. Rappelez-vous Zaki qui a entraîné le Wydad à deux reprises, avait dirigé son équipe vers la victoire en finale de la Coupe du Trône en 1999.

Ce n'est pas tout, il a réussi à atteindre la finale de la Coupe d'Afrique de la CAF perdue face à l'Etoile du Sahel.
Le WAC n'est pas le seul club qui a vécu «des va-et-vient» incessants des coachs cette année. En effet, d'autres équipes ont traversé la même situation. Le COD de Meknès et le FUS en savent quelque chose. Les deux clubs qui ont perdu leur place chez l'élite, se sont vus dirigés par plusieurs entraîneurs en une seule saison. Ainsi, après un début de championnat, que l'on ne peut qualifier que de catastrophique avec Aziz El Amri, l'équipe ismaïlite a été par la suite coachée par Aziz El Khiati qui cède sa place, quelques journées avant la fin du championnat de GNFE I, à Azzedine Belkbir.

Même scénario pour le FUS de Rabat. Abdellah Blinda qui entame la saison. Il est remplacé quelques mois plus tard par Rachid Taoussi, relayé à son tour par Hicham Jadrane avant que le comité ne décide de nommer le français François Bratchi.
Les autres clubs qui évoluent en GNFE I ont «souffert» tout au long de cette saison de ce problème de «déplacement» des entraîneurs.
Le Raja, le Difaâ d'El Jadida, l'Olympique de Khouribga, le Moghreb de Fès, le KAC, le Mouloudia d'Oujda, le Moghreb de Tétouan, l'Olympique de Safi, le Hassania d'Agadir, le Kaoukab de Marrakech, le Chabab de Massira et l'Olympique de Safi ont tous été entraînés par au moins deux techniciens au terme de la saison 2007/2008.

Trois équipes font l'exception. Il s'agit des tenants du titre, les FAR, de leur dauphin l'Itihad Zemmouri de Khémisset et du Raja de Casablanca. En effet, l'équipe militaire qui s'est adjugée les services du technicien marocain Madih, durant toute la saison passée, vient de signer un contrat avec l'ex- entraîneur du MAT, Mhamed Fakhir. Même si les Zemmouris n'ont pas déclaré si Houcine Ammouta allait rester avec l'équipe, des rumeurs circulent dans le milieu précisant que le coach qui a fait un excellent parcours avec Khemisset pourrait être nommé à la tête de l'équipe nationale juniors ou cadets. Les Rajaouis, quant à eux, et après une saison pleine de trébuchements, ont fait appel aux services du Portugais José Romao. Décidément, ça bouge côté recrutements !
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