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Max Olivar : «C'est un rêve devenu réalité !»

«Race of Morocco» est un évènement de taille qui va marquer, et de quelle manière, le week-end sportif.

Max Olivar : «C'est un rêve devenu réalité !»
Tous les regards seront rivés sur la ville de Marrakech qui abrite cette manifestation d'envergure. Un championnat du monde au Maroc ! Il y a de quoi ébahir les plus imperturbables.

Pour jeter davantage de lumière sur cette manche du championnat du monde du WTCC, nous avons pris contact avec le père du sport automobile au Maroc, Max Olivar. Détenteur d'un des records de participations, conseiller des organisateurs de ce «Race of Morocco» et de l'administration marocaine dans cette discipline, l'homme ne tarit pas d'éloge sur les organisateurs de ce circuit sur la wilaya de Marrakech qui a accompagné de fort belle manière cette manche du championnat du monde avant d'ajouter une petite note sur le projet de sa vie, le Circuit permanent. «Comme je vous l'ai dit, nous en avons rêvé, ils l'ont fait. «Ils» ce sont des hommes à qui il faut rendre hommage. Il s'agit de Islam Zahid et de Ali Horma, deux jeunes entrepreneurs dynamiques et courageux. Le soutien du patriarche Haj Zahid y est pour beaucoup dans la mise sur pied de cet évènement exceptionnel.

Sur le plan de la notoriété, cette grande manifestation est une très belle opportunité pour la ville de Marrakech, donc, pour le Maroc qui voit la ville ocre projeter sur les écrans du monde via Eurosport. Très grosse couverture et coup de pub monstre pour notre pays. Sur le plan sportif, c'est une occasion exceptionnelle pour le public de voir une véritable organisation d'un championnat du monde des voitures de tourisme (WTCC). Il est clair que cette manche du championnat du monde va faire naître des vocations. A cela s'ajoute la forte participation marocaine emmenée par Mehdi Bennani. Dans le «Legend Car», il y aura Fadli, Benebgui, Benameur ainsi que beaucoup d'acteurs du championnat du Maroc. A noter qu'en lever de rideau, ce championnat sera inauguré par la Formule nationale, sans oublier la présence d'officiels marocains, commissaires de virages qui trouveront en ce moment un terrain idéal pour la formation. Avec tous les Marocains présents à cette manifestation, il faut compter une cinquantaine de personnes.

J'aimerai, à cette occasion, mettre en relief l'effort colossal fourni par la wilaya de Marrakech dont le rôle dans l'organisation de ce circuit a été prépondérant et qui a saisi l'importance de l'évènement et s'est impliquée de manière exceptionnelle», conclut-il. Le projet du «Circuit permanent » ? Eh bien ! Il avance. Je travaille toujours dessus. Alors que le Maroc sera doté d'un circuit urbain avec ce «Race of Morocco», le Circuit permanent sera un pôle d'attraction pour tous les fans du sport auto. Il sera plutôt orienté vers le sport auto avec une école de pilotage et d'autre part vers un pôle de technologie avancée, énergie renouvelable, etc.
Ces phrases du directeur général du WTCC, Marcello Lotti, illustrent le vif succès auquel «Race of Morocco» est appelé. Il a reconnu : «C'est un des 5 plus Paddock dans le monde». Dont acte  !
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Calendrier FIA WTCC 2009 :

8 mars : Brésil - Curitiba
22 mars : Mexique - Puebla
3 mai : Maroc - Marrakech
17 mai : France - Pau
31 mai : Espagne - Valencia
21 juin : République tchèque - Brno
5 juillet : Portugal - Porto
19 juillet : Grande-Bretagne - Brands Hatch
30 août : Allemagne - Oschersleben
4 octobre : Italie - Monza
25 octobre : Japon - Okayama
15 novembre : Macao - Macao

A quand le circuit permanent ?

Il sera d'une très grande utilité pour relancer un sport qui a connu ses moments de gloire sous les années du Protectorat. Tous les grands noms du sport auto ont couru au Maroc.
Ce « stade automobile » ne sera pas consacré uniquement aux cours de pilotage, mais pourra enseigner code de la route, apprentissage en tous genres sur une des plus dangereuses, mais des plus passionnantes disciplines au monde.
A cela s'ajoutent les réticences causées (à raison d'ailleurs) par les autorités locales pour donner une autorisation afin d'organiser une course sur un circuit en ville (blocage de la circulation, bruit, foule agglutinée sur les bords du circuit, danger d'accident en tous genres… Le circuit permanent éviterait, à coup sûr, tout cela.
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