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Accueil next État d’esprit ou indicateur de développement ?

«Les joueurs savent ce que j’attends d’eux»

Après avoir quitté l’OC Khouribga en fin de championnat la saison passée, Fouad Sahabi revient à la direction technique des phosphatiers qui ont remercié François Bracci, celui-là même qui l’avait remplacé. Le technicien marocain est prêt à relever le défi pour sauver le club. Il vient de remporter sa première victoire et la 2e du club face à l’OC Safi vendredi, devant des supporters enflammés par la bonne prestation des joueurs .

«Les joueurs savent ce que j’attends d’eux»

Matin Sports : L’an dernier, vous avez quitté l’OCK en fin de championnat et vous avez accepté l’offre des dirigeants. Pourquoi ce choix ?
Fouad Sahabi : La saison dernière, j’ai quitté le club pour la simple raison que mon contrat avait expiré. On s’était donné 4 mois pour sauver le club qui était menacé par la relégation et j’ai réussi dans mon objectif.    On était avant-dernier et on a pris la 8e place. Cette année, j’ai eu des contacts avec les dirigeants et j’ai accepté malgré trois offres que j’ai reçues de la part de clubs de 1re division. Ce choix est dicté par ma connaissance du groupe avec lequel j’ai travaillé l’an dernier. On était, la saison passée, dans la même situation qu’aujourd’hui et les joueurs savent ce que j’attends d’eux.

Peut-on connaître les conditions de votre contrat ?
Il n’y a rien à cacher. J’ai signé un contrat d’un an et demi, c’est-à-dire jusqu’à la saison prochaine. L’objectif étant de classer le club parmi les 6 premiers. Avec le soutien de tous, je veux redonner un certain dynamisme au sein de l’effectif. L’OCK a de bonnes structures, il suffit juste d’apporter une petite touche personnelle pour former un bon groupe. J’ai bon espoir de donner un visage rayonnant à l’OCK.

Dans quel état d’esprit avez-vous retrouvé les joueurs ?
Quand une équipe rate beaucoup de choses et qu’elle encaisse une quinzaine de buts, il est normal que leur moral soit au plus bas. L’OCK ne mérite pas la place qu’il occupe actuellement alors que ses structures sont excellentes. À mon arrivée, j’ai d’abord voulu leur redonner confiance. Ils ont retrouvé le sourire et ils savent qu’on peut faire un bon parcours ensemble. Je connais leur mentalité et je suis sûr que le message est bien passé. Ils sont conscients qu’il nous reste beaucoup de travail à effectuer pour sortir de la zone des relégables.

Allez-vous procéder à des recrutements lors du prochain mercato ?
Écoutez, je viens juste de signer mon contrat et il faudra que je me concerte avec le comité. Il y aura des priorités. Je connais pratiquement tous les joueurs locaux et je sais de qui j’aurais besoin. Pour l’instant, je ne peux avancer aucun nom. Je sais, en revanche, que je vais avoir besoin d’au moins trois joueurs pour montrer le véritable visage de l’OC Khouribga. On en saura un peu plus lors du mercato hivernal.

Que vous inspire la valse des entraîneurs qui commence à inquiéter ?
C’est très négatif pour la profession. Quand les résultats ne suivent pas, c’est toujours l’entraîneur qui saute. Certains dirigeants ne laissent pas le temps au technicien de mettre en place une structure. L’entraîneur ne peut former un groupe performant en 1 mois, ou deux mois. Il faut beaucoup plus de temps, je dirais plus de 6 mois. C’est un minimum. C’est ce qu’ont fait les dirigeants de l’OCK qui ont accordé ce temps à François Bracci. Il a bénéficié de 6 mois et en dépit des nombreuses rencontres amicales et de la préparation, il n’a pas eu les résultats escomptés. Ce n’est qu’au terme de cette période qu’il a été remercié. C’est donc une lourde tâche qui m’attend, c’est un défi dont je suis conscient et auquel je dois faire face.

Vous venez de remporter votre première victoire, la seconde pour l’OCK face à l’Olympique de Safi. Quelles sont vos impressions ?
Je suis, bien évidemment, très content de ce résultat et du match livré par mes joueurs. Ils se sont bien comportés sur le terrain et donné le meilleur d’eux-mêmes pour remporter cette rencontre. Je pense qu’il ne leur fallait qu’un déclic pour réussir. Cette victoire va redonner du baume au cœur des supporters qui nous soutiennent et aussi des joueurs. Mais on ne doit pas nous endormir sur nos lauriers, mais travailler davantage.
On doit déjà préparer la prochaine rencontre face au Hassania d’Agadir, un club qui a un fort potentiel.

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