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Violences policières: Environ 30.000 manifestants attendus en France

Environ 30.000 personnes sont attendues samedi dans plusieurs villes pour manifester contre "le racisme systémique" et "les violences policières". Une mobilisation portée depuis plus d'un mois par la gauche radicale et d'autres organisations et encadrée par un important dispositif de sécurité.

23 Septembre 2023 À 15:55

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Selon une note du renseignement territorial, 24.000 à 30.000 participants, pour 116 marches unitaires sur tout le territoire, sont attendus lors de cet événement lancé à l'initiative d'une centaine d'organisations syndicales, politiques et autres collectifs de quartiers populaires.

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A Toulouse, 600 personnes selon la Préfecture ont participé à la manifestation, débutée avant 11h00. A Perpignan, ils étaient environ 150 selon un correspondant de l'AFP. A Paris, 3.000 à 6.000 personnes, dont 200 à 400 "à risque", selon une source policière, devraient prendre part à la marche qui partira à 14h30 de la Gare du Nord. "Un peu plus de 1.000 policiers seront mobilisés", a annoncé le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, samedi matin sur FranceInfo.

De nombreux élus de LFI participeront à cette mobilisation "contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques", à l'instar d'Eric Coquerel ou Mathilde Panot. La députée de Paris EELV Sandrine Rousseau sera également présente.

La mobilisation a aussi reçu le soutien de 150 personnalités du cinéma, dont la réalisatrice Palme d'Or 2023 Justine Triet, les acteurs Reda Kateb et Benoît Magimel, la productrice Sylvie Pialat.

Le décès de Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre, avait déclenché une vague d'émeutes fin juin. Hedi, 22 ans, a été grièvement blessé par un tir de LBD à Marseille en marge de ces émeutes, à la suite desquelles quatre affaires de violences présumées des forces de l'ordre ont donné lieu à l'ouverture d'enquêtes.

Dans son rapport annuel, publié jeudi, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a indiqué que le nombre d'enquêtes menées sur l'usage de la force des policiers sur la voie publique avait nettement augmenté en 2022.
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