chroniques
En réaffirmant la centralité de la justice sociale, S.M. le Roi a choisi de recentrer le débat national sur trois chantiers essentiels – la santé, l’enseignement et l’emploi – véritables fondations d’un Maroc équitable, solidaire et durable, souligne Issa Babana El Alaoui, politologue et historien. Sans jamais céder à la rhétorique de la contestation ou aux pressions conjoncturelles, le Souverain trace un cap : celui d’un État social rénové, au service de toutes les générations, sans distinction ni favoritisme, ajoute Issa Babana El Alaoui, précisant que «Sa Majesté le Roi incarne toutes les composantes de la Nation et les intègre dans une unité indivisible».
L’achat et la vente de voix en périodes électorales, au Maroc comme dans d’autres contrées, résultent de l’interaction complexe de facteurs socio-économiques, éducatifs, politiques et institutionnels. Selon la sociologie Khadija Elgour, la précarité, la faible culture politique, l’analphabétisme, la compétition électorale intense, la faiblesse des partis et certaines caractéristiques du système électoral créent un terrain propice à ces pratiques malsaines. Pour elle, la solution passe par des réformes institutionnelles profondes, un renforcement de l’éducation civique, la mobilisation de la société civile, le suivi des sanctions légales et l’innovation en matière de contrôle, l’objectif ultime étant de parvenir à restaurer la confiance des citoyens dans le vote et dans le discours politique en général.
Un horizon ne se décrète pas. Il se prépare, s’anticipe, se mérite. À l’heure où les Nations s’interrogent sur leur place dans un monde fragmenté, le Maroc trace, avec constance et détermination, la voie d’un avenir qu’il veut à la hauteur de ses ambitions. Loin d’un exercice incantatoire, la perspective de 2030 présage d’une élévation annoncée. Car 2030 ne sera pas simplement une date sur un calendrier diplomatique ou sportif. Elle incarne une dynamique. Celle d’un pays qui, depuis plusieurs années déjà, a fait le choix d’un modèle singulier : un modèle d’ouverture enracinée, de pluralité assumée, de modernité maîtrisée.
À l’aune de la réforme attendue du Code de la famille, fruit de la volonté Royale, la question du mariage des mineurs fait débat au Maroc. Une frange de la société, majoritairement urbaine et moderniste, défend l’interdiction formelle du mariage avant 18 ans, sans exception aucune. Une autre partie, traditionaliste, conservatrice, majoritairement rurale, défend le mariage du mineur, compte tenu de réalités socioéconomiques, voire religieuses, du reste, réelles. Il faut reconnaître que les arguments développés par les uns et les autres ne manquent pas de pertinence, vu qu’il y a des cas où l’interdiction doit avoir lieu et d’autres où l’autorisation peut être envisagée. Tout est question de dosage.
Dernière Heure