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L’art du règne : vingt-six ans d’engagement souverain et citoyen (Tribune)

Chaque 30 juillet, le Maroc célèbre une date fondatrice du Maroc moderne, celle de l’accession au Trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste. Cette année, la célébration revêt une signification particulière. Vingt-six ans se sont écoulés depuis le début d’un règne qui, à bien des égards, a redéfini le sens de la gouvernance éclairée dans le monde contemporain.

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Dans un environnement international marqué par les crises successives, les instabilités politiques et les incertitudes économiques, le Maroc apparaît aujourd’hui comme une exception inspirante. Une nation qui avance, portée par une vision souveraine et structurante, façonnée par un Roi bâtisseur, stratège et profondément humain. Cette Fête du Trône ne se contente pas de commémorer une continuité institutionnelle. Elle incarne une pause méditative, un moment de contemplation collective devant l’œuvre majestueuse d’un leadership qui conjugue constance et audace, réforme et stabilité, enracinement et ouverture.

Dans son Discours du Trône 2025, S.M. le Roi Mohammed VI a mis en avant les acquis du Maroc, soulignant le renouveau industriel sans précédent et le passage dans la catégorie des pays à développement humain élevé. Il a cependant souligné que ces avancées restent incomplètes tant que persistent des formes de pauvreté et de précarité, notamment en milieu rural, et a appelé à un véritable sursaut à travers une nouvelle génération de programmes de développement territorial. Par ailleurs, le Souverain a insisté sur la nécessité de préparer le Code général des élections législatives et a donné ses Hautes Directives pour que le scrutin fasse l’objet d’une préparation judicieuse, incluant des consultations avec les différents acteurs. Sur le dossier du Sahara, S.M. le Roi s’est dit fier du soutien international croissant à la Proposition d’Autonomie, seule et unique solution au conflit, exprimant Ses remerciements au Royaume-Uni et à la République Portugaise pour leurs positions constructives. Des positions qui poussent à la recherche d’une solution consensuelle qui sauve la face à toutes les parties. Il a également réaffirmé sa politique de la main tendue envers l’Algérie, rappelant que le peuple algérien est un peuple frère et exprimant la disposition du Maroc à un dialogue franc et responsable. Le Souverain a enfin renouvelé son attachement à l’Union du Maghreb, affirmant qu’elle ne pourra se faire sans l’implication conjointe du Maroc et de l’Algérie, aux côtés des autres Etats frères. Voici le texte intégral du Discours Royal.

Un Maroc façonné dans la durée, par la vision d’un Roi

Depuis 1999, le Maroc s’est engagé dans une transformation profonde, patiente et méthodique. En observant ce parcours, on ne peut qu’être frappé par l’ampleur des réalisations, mais surtout par leur cohérence. Des chantiers économiques aux réformes sociales, des équipements structurants aux politiques culturelles, du repositionnement géostratégique du Royaume à la modernisation de ses institutions, tout semble s’agencer selon une logique d’ensemble. Ce n’est pas une simple addition de projets, mais une fresque harmonieuse, façonnée par une main sûre, celle d’un architecte d’exception, capable d’embrasser à la fois le détail et la vision d’ensemble.

Cette trajectoire, patiemment tracée, ne repose pas sur des ruptures spectaculaires mais sur une accumulation d’améliorations successives. La qualité de vie des citoyens s’est métamorphosée par touches discrètes, itératives, souvent imperceptibles au quotidien mais profondément impactantes à l’échelle de quelques années. Des quartiers hier précaires ont retrouvé vitalité. Des routes longtemps inaccessibles sont devenues des axes de mobilité. Des services naguère concentrés dans les grandes villes sont aujourd’hui à portée de main dans les provinces.

La liberté d’expression, également, a connu une mutation significative. Des débats jadis jugés sensibles sont désormais abordés publiquement, dans les médias et les institutions. La critique constructive est devenue un levier de progrès, et la société civile s’est affirmée comme un acteur incontournable du débat national. Ce climat d’expression, encadré par la responsabilité, reflète la maturité démocratique du Royaume.

Dans cette dynamique de transformation profonde, la régionalisation avancée constitue une pierre angulaire de la gouvernance renouvelée du pays. En conférant davantage de compétences, de ressources et d’autonomie aux régions, le Royaume renforce une gouvernance de proximité, ancrée dans la réalité des territoires. Ce chantier structurant, voulu de longue date par Sa Majesté et consolidé par la Constitution de 2011, vise à corriger les déséquilibres historiques, tout en rendant les citoyens plus proches de la décision publique. Les régions deviennent ainsi des espaces de développement, de concertation et d’innovation, pleinement impliqués dans la construction du Maroc de demain.

Ce Maroc façonné par la durée, et non par la démesure, impressionne par sa résilience et sa constance. Il avance avec méthode, en fidélité à son identité plurielle, tout en s’ouvrant aux dynamiques mondiales. La vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI agit ici comme une boussole qui donne du sens aux réformes, de la cohérence aux investissements, et surtout, de l’espoir aux générations futures.

Un leadership au service de la sécurité et de la paix intérieure

L’une des clés majeures de la trajectoire marocaine réside dans sa stabilité profonde, dans cette capacité rare à garantir la paix civile et la cohésion sociale dans un environnement régional et international souvent tumultueux. Cette stabilité n’est pas le fruit du hasard : elle repose sur un pacte historique, sans cesse renouvelé, entre le Trône et le peuple, mais aussi sur la vigilance et la modernisation continue de l’appareil sécuritaire national qui neutralise toutes les tentatives terroristes ou subversives.

À la tête de ce dispositif, Sa Majesté le Roi Mohammed VI assume plusieurs fonctions stratégiques qui confèrent à Son action une portée globale : Chef suprême et Chef d’état-major général des Forces Armées Royales, Président du Conseil supérieur de la sécurité, Commandeur des croyants, garant des libertés religieuses et du vivre-ensemble. Ces rôles, exercés avec une rigueur sereine et une vision de long terme, donnent au Maroc une cohérence sécuritaire unique dans la région.

Les Forces Armées Royales, la Gendarmerie Royale, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), la Direction générale de la Surveillance du territoire (DGST), la Direction générale des études et de la documentation (DGED) et la Protection civile forment un maillage intégré, agile, loyal et hautement opérationnel. Leurs missions vont bien au-delà du maintien de l’ordre ou de la défense territoriale, elles incluent la gestion des crises humanitaires, la sécurisation des grands événements, la coopération internationale et l’innovation technologique.

L’exemple du séisme d’Al Haouz en 2023 reste un marqueur éloquent. En un temps record, les hélicoptères militaires survolaient les zones sinistrées, les hôpitaux de campagne s’érigeaient, les drones quadrillaient les montagnes, les engins de déblaiement ouvraient les routes et des milliers de secouristes, civils et militaires, affluaient au cœur du désastre. Cette réactivité exemplaire incarne le modèle marocain de sécurité à la fois solidaire, structuré et profondément humain.

La doctrine sécuritaire marocaine repose sur l’anticipation et la dissuasion. Cette approche proactive s’appuie aussi sur une maîtrise technologique accrue, comme en témoignent les satellites d’observation Mohammed VI-A et B, qui renforcent la surveillance du territoire, la gestion des ressources, la prévention des risques climatiques et la sécurité nationale dans son acception la plus large.

En parallèle, des réformes structurelles ont permis de consolider l’État de droit, de moderniser l’administration territoriale, de professionnaliser les forces de sécurité, tout en favorisant une approche inclusive de la sécurité. Car au Maroc, la sécurité ne se limite pas à l’arsenal, elle commence par l’investissement dans les territoires, le dialogue social, la réduction des inégalités et la promotion des libertés dans un cadre de responsabilité partagée. Ce modèle d’équilibre, porté par la haute sagesse de Sa Majesté le Roi, confère à notre nation une résilience exemplaire et une capacité d’adaptation qui inspirent bien au-delà de ses frontières.

L’humain au cœur de l’action Royale

L’une des constantes du règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI est l’importance accordée à l’humain, à la dignité et à l’égalité des chances. Le Maroc ne se contente pas de bâtir des ponts, des lignes de TGV ou des ports géants, il construit des opportunités de vie, en veillant à ce que chaque avancée économique soit doublée d’un progrès social. Cette vision humaniste s’incarne dans une multitude d’initiatives transversales. Le déploiement d’infrastructures sportives dans les quartiers périphériques, la rénovation des stades de proximité, l’ouverture des complexes culturels et l’accessibilité des musées créent un nouvel écosystème de développement personnel. La jeunesse y trouve non seulement un espace d’expression, mais un horizon d’espérance.

À travers des institutions comme la Fondation Mohammed VI des champions sportifs ou l’Académie Mohammed VI de football, le sport devient levier d’intégration, vecteur de valeurs et passerelle vers la réussite. Cette dynamique touche également la culture, la santé, l’éducation et l’économie sociale. De même, les coopératives féminines, les internats ruraux, les CHU régionaux et les écoles de proximité contribuent à faire reculer les inégalités structurelles.

Mais l’ambition Royale va plus loin. Avec le programme «Intilaka», les jeunes entrepreneurs peuvent désormais accéder à un financement sans garantie, brisant les barrières traditionnelles du crédit bancaire. Le Royaume a également mis en œuvre une aide sociale directe conditionnée aux besoins et visant à garantir à chaque citoyen un minimum de sécurité et de dignité.

Le service militaire, relancé dans une nouvelle forme depuis 2019, illustre aussi cette approche novatrice. Il se conçoit désormais comme une école de citoyenneté, un levier de formation technique et un tremplin vers l’insertion professionnelle, notamment pour des jeunes en rupture de parcours. Il redonne sens, confiance et compétences à une frange trop souvent marginalisée. Enfin, l’artisanat, pilier identitaire et économique du Maroc, a été promu avec force. Des politiques de labellisation, de digitalisation et de mise en marché ont permis à des milliers d’artisans de vivre dignement de leur savoir-faire, tout en perpétuant les traditions qui façonnent l’âme du pays.

Derrière ces chantiers sociaux, il n’y a ni populisme ni improvisation. Il y a une vision cohérente, durable, profondément enracinée dans l’idée que le développement ne se mesure pas seulement en points de PIB, mais en bien-être, en équité et en capacité de chacun à prendre part à la vie nationale. Cette philosophie de l’humain d’abord est sans doute l’un des marqueurs les plus puissants du règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Une Monarchie éthique face aux défis du siècle

Dans un monde fragmenté, traversé par des conflits armés, des compétitions géostratégiques et des urgences climatiques, le Maroc défend une vision de la puissance fondée non sur l’hégémonie, mais sur l’éthique, le dialogue et la responsabilité partagée. Loin d’être conjoncturelle, cette orientation est le prolongement naturel d’une Monarchie marocaine profondément enracinée dans ses valeurs spirituelles, diplomatiques et civilisationnelles. Sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Royaume s’impose comme un acteur crédible et constant de la paix internationale. Les contingents marocains déployés dans les opérations de maintien de la paix des Nations unies témoignent d’un engagement historique et renouvelé. Partout où ils interviennent, les Casques bleus marocains incarnent une force dissuasive, respectueuse des souverainetés locales et engagée pour la protection des civils.

Mais l’engagement marocain dépasse le cadre sécuritaire. Le Royaume préside ou copréside plusieurs comités de haut niveau au sein de l’ONU et de l’Union africaine, notamment dans les domaines des droits humains, du changement climatique, de la migration ou de la sécurité alimentaire. Cette participation active dans la gouvernance multilatérale reflète une volonté de contribuer de manière constructive à la régulation du monde.

Sur le plan continental, le Maroc promeut un partenariat Sud-Sud fondé sur la solidarité, le transfert de savoir-faire et la codétermination. Les universités marocaines accueillent chaque année des milliers d’étudiants africains, futurs cadres de leurs pays. Des entreprises marocaines investissent dans l’énergie, les banques, les télécoms, les infrastructures à travers tout le continent. Le Royaume ne se pose pas en donneur de leçons, mais en catalyseur de compétences et d’initiatives partagées.

Dans le champ militaire, cette même philosophie d’équilibre s’exprime à travers la participation du Maroc à des exercices conjoints avec ses alliés, tels que les manœuvres African Lion. Ces entraînements multilatéraux renforcent l’interopérabilité des forces, mais aussi la coopération scientifique et technologique dans les domaines de la cybersécurité, de la médecine militaire et de la gestion des catastrophes naturelles.

Ainsi se dessine un profil singulier, celui d’un Royaume qui œuvre pour la paix tout en restant vigilant, qui renforce ses capacités sans agresser, qui innove sans s’ériger en modèle universel. Une force tranquille et éthique, fidèle à une tradition monarchique éclairée, mais résolument active face aux défis du XXIe siècle.

Le Maroc, force économique tranquille du XXIe siècle

Si le Maroc attire aujourd’hui les investisseurs, suscite l’intérêt des chancelleries, rayonne comme la première destination touristique du continent africain, et se voit confier la coorganisation d’événements planétaires comme la Coupe du monde 2030, ce n’est pas seulement en raison de sa position géographique stratégique. C’est parce qu’il incarne une manière singulière et exemplaire de penser le pouvoir et la modernité. Ni populiste, ni technocratique, mais enracinée dans une tradition monarchique éclairée, continuellement réinventée sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Cette singularité se traduit par une mutation profonde de l’économie marocaine, qui a su sortir du schéma rentier ou extractif pour épouser un modèle productif, industriel et technologique. Le complexe portuaire de Tanger Med, aujourd’hui premier port d’Afrique et de Méditerranée en termes de connectivité, symbolise cette ambition. Il est le cœur battant d’un écosystème industriel tourné vers l’export, la logistique de pointe et la haute valeur ajoutée. À ses côtés, Nador West Med ou Dakhla Atlantique au Sud viennent renforcer cette architecture portuaire, pensée comme levier de souveraineté économique et de rééquilibrage régional.

Dans les plaines de Kénitra, Casablanca ou à Midparc, les chaînes de production de l’aéronautique, de l’automobile et de l’agroalimentaire tournent à plein régime, portées par une main-d’œuvre qualifiée, des partenariats intelligents et une logistique fluide. Le Maroc est aujourd’hui le premier producteur de voitures en Afrique et devient un acteur incontournable de l’industrie 4.0 sur le continent.

La Gigafactory de batteries électriques, en cours de réalisation près de Kénitra, marque un tournant stratégique. Elle positionne le Royaume dans la chaîne de valeur mondiale des technologies vertes et confirme son engagement vers une mobilité durable. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie énergétique globale, qui mise sur l’hydrogène vert, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique comme moteurs de croissance future. À cela s’ajoute l’ambitieux projet du gazoduc Nigeria-Maroc, infrastructure panafricaine par excellence, qui connectera plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest jusqu’à l’Europe, renforçant ainsi la vocation du Royaume en tant que hub énergétique régional, tout en consolidant son rôle diplomatique d’intégrateur africain.

Loin des effets d’annonce, ces projets s’articulent dans une logique d’interdépendance positive : zones industrielles spécialisées, plans de formation professionnelle, accords bilatéraux ciblés, politiques incitatives pour l’innovation, etc. Mais tout concourt à bâtir un Maroc capable de produire, d’exporter, d’innover et non plus seulement de consommer. Le Royaume, sous la conduite de notre Souverain, joue sur plusieurs claviers à la fois, souveraineté, paix, attractivité et exemplarité. Dans un monde agité, il avance avec calme et détermination en vraie force tranquille du XXIe siècle, respectée pour sa constance, admirée pour sa singularité et écoutée pour la clarté de sa vision.

Une confiance réciproque comme socle de l’avenir

En ce 30 juillet 2025, le Maroc rend hommage à un pacte profond et vivant entre le Trône et le peuple. Un pacte qui a su évoluer au rythme des mutations du monde, sans jamais perdre son essence. Ce lien, hérité de l’Histoire mais toujours réinventé par l’action, constitue le socle sur lequel repose le projet national porté par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. La stabilité institutionnelle dont jouit le Royaume n’est pas synonyme d’immobilisme. Elle est, au contraire, le tremplin d’une transformation ambitieuse, opérée avec méthode, dans la clarté des principes. L’adoption de la nouvelle Constitution en 2011 en est l’illustration éloquente. Elle a consacré les droits et libertés fondamentales, renforcé la séparation des pouvoirs, valorisé la diversité culturelle et instauré une gouvernance participative et responsable. Ce tournant juridique n’est pas un acte isolé, mais le reflet d’une vision continue de modernisation fondée sur la dignité humaine.

Cette même vision a présidé à l’élaboration du nouveau modèle de développement, lancé en 2021. Plus qu’un plan technocratique, ce modèle est un engagement collectif pour une croissance inclusive, une justice sociale étendue, une économie durable et une administration au service du citoyen. Il trace une feuille de route lucide pour faire émerger un Maroc de progrès partagé, où chaque région, chaque compétence, chaque aspiration trouve sa place.

Le Maroc avance parce qu’il innove, avec méthode et audace. Il développe une gouvernance de proximité, fondée sur l’écoute et la réactivité. Sa diplomatie s’affirme dans la constance, la paix, le respect mutuel et la coopération Sud-Sud. Sur le plan social, il construit un modèle où le travail est valorisé, les plus fragiles sont protégés et les potentiels libérés. Sa spiritualité, portée par le Commandeur des croyants, incarne un Islam de tolérance et d’équilibre. Et dans sa relation avec l’Afrique, le Royaume trace une voie singulière de codéveloppement, fondée sur la solidarité, l’investissement humain et le partage du savoir-faire.

Rien de tout cela n’est le fruit du hasard, ni d’un miracle. C’est l’œuvre d’un leadership constant, d’une méthode rigoureuse, d’une adhésion populaire solide. Ce n’est pas un simple bilan mais la dynamique d’une épopée qui se poursuit. Car à travers cette fête du Trône, c’est aussi l’avenir qui se célèbre. L’avenir d’un pays qui ne craint ni les défis ni les transformations. L’avenir d’une nation capable de conjuguer la fidélité aux racines et l’audace de l’innovation. L’avenir d’un peuple qui croit, avec son Roi, que l’impossible n’est qu’illusion lorsque le rêve devient collectif et l’engagement profond.
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