Les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) représentent 99,6% du tissu économique (selon l’Observatoire marocain des TPME), emploient des centaines de milliers de personnes et incarnent, à travers leurs dirigeants souvent très jeunes, la vitalité entrepreneuriale du pays. Toutefois, lorsque le gouvernement déploie de nouveaux mécanismes d’appui à l’investissement, ces acteurs essentiels se trouvent parfois face à un paradoxe : les dispositifs sont conçus pour les aider, mais, dans les faits, ils leur imposent des obstacles susceptibles de fragiliser leur existence même.
Le nouveau mécanisme d’appui à l’investissement destiné aux TPME, lancé dans le cadre du déploiement de la Charte de l’investissement, n’échappe pas à cette logique. L’intention est louable puisqu’elle vise à stimuler la croissance, créer de l’emploi formel, réduire les disparités régionales et orienter l’économie vers des secteurs à haute valeur ajoutée. Mais derrière cette ambition, certains choix de conception appellent une réflexion approfondie. L’objectif de cette tribune n’est pas de critiquer pour critiquer, mais de proposer, dans une démarche constructive, une lecture opérationnelle rigoureuse qui permette d’améliorer le dispositif et d’amplifier son efficacité.
Car dans un Maroc qui a engagé sa transition numérique, administrative et productive, les politiques publiques devraient, elles aussi, entrer pleinement dans une logique d’agilité, d’évaluation et d’adaptation continue.
Le nouveau mécanisme d’appui à l’investissement destiné aux TPME, lancé dans le cadre du déploiement de la Charte de l’investissement, n’échappe pas à cette logique. L’intention est louable puisqu’elle vise à stimuler la croissance, créer de l’emploi formel, réduire les disparités régionales et orienter l’économie vers des secteurs à haute valeur ajoutée. Mais derrière cette ambition, certains choix de conception appellent une réflexion approfondie. L’objectif de cette tribune n’est pas de critiquer pour critiquer, mais de proposer, dans une démarche constructive, une lecture opérationnelle rigoureuse qui permette d’améliorer le dispositif et d’amplifier son efficacité.
Car dans un Maroc qui a engagé sa transition numérique, administrative et productive, les politiques publiques devraient, elles aussi, entrer pleinement dans une logique d’agilité, d’évaluation et d’adaptation continue.
L’asymétrie néfaste entre la vitesse de l’entreprise et l’intransigeance administrative
Toute entreprise qui investit traverse une période critique qu’on désigne, en économie, comme la «vallée de la mort», ce moment où les dépenses explosent alors que les revenus ne suivent pas encore. Pour une TPME, cette phase est un passage étroit où la trésorerie se tend, où chaque échéance bancaire devient décisive et où la moindre incertitude peut briser l’élan du projet. C’est précisément durant ces premiers mois, voire années, que l’entreprise a besoin d’un État rapide, lisible et facilitateur.
Or le dispositif actuel exige des TPME une procédure initiale relativement lourde : collecte de documents, étude par la Commission régionale unifiée d’investissement, vérifications multiples, demande de compléments. Cette rigueur administrative, justifiée par la volonté de sécuriser les fonds publics, entre en contradiction directe avec la dynamique entrepreneuriale. En effet, l’État avance au rythme du formalisme alors que l’entreprise avance au rythme de la survie. Lorsque les deux temporalités se rencontrent, c’est souvent l’entreprise qui s’en trouve pénalisée. Une démarche administrative qui dure un à trois mois peut sembler raisonnable sur le papier. Pour une TPME en phase d’investissement, ce délai peut être celui où le projet se fragilise ou se rompt.
En réalité, le Maroc dispose aujourd’hui des moyens technologiques nécessaires pour changer de paradigme. L’interopérabilité entre la Direction générale des impôts (DGI), la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Bank Al-Maghrib (BAM), l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC) et les plateformes de services publics permet désormais d’automatiser la majorité des vérifications : conformité fiscale, légalité de l’entreprise, situation sociale, identité des représentants légaux, historique de l’activité. Demander à l’entrepreneur de fournir manuellement des documents que l’État possède déjà n’a plus lieu d’être.
Une approche moderne passerait par un principe simple : fast-track ex ante, contrôle strict ex-post. Autrement dit, un feu vert préliminaire rapide, basé sur un scoring automatisé, suivi d’un contrôle rigoureux une fois les investissements réalisés. Cela permettrait d’accompagner l’entreprise au moment où elle en a réellement besoin, tout en sécurisant les finances publiques.
Or le dispositif actuel exige des TPME une procédure initiale relativement lourde : collecte de documents, étude par la Commission régionale unifiée d’investissement, vérifications multiples, demande de compléments. Cette rigueur administrative, justifiée par la volonté de sécuriser les fonds publics, entre en contradiction directe avec la dynamique entrepreneuriale. En effet, l’État avance au rythme du formalisme alors que l’entreprise avance au rythme de la survie. Lorsque les deux temporalités se rencontrent, c’est souvent l’entreprise qui s’en trouve pénalisée. Une démarche administrative qui dure un à trois mois peut sembler raisonnable sur le papier. Pour une TPME en phase d’investissement, ce délai peut être celui où le projet se fragilise ou se rompt.
En réalité, le Maroc dispose aujourd’hui des moyens technologiques nécessaires pour changer de paradigme. L’interopérabilité entre la Direction générale des impôts (DGI), la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Bank Al-Maghrib (BAM), l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC) et les plateformes de services publics permet désormais d’automatiser la majorité des vérifications : conformité fiscale, légalité de l’entreprise, situation sociale, identité des représentants légaux, historique de l’activité. Demander à l’entrepreneur de fournir manuellement des documents que l’État possède déjà n’a plus lieu d’être.
Une approche moderne passerait par un principe simple : fast-track ex ante, contrôle strict ex-post. Autrement dit, un feu vert préliminaire rapide, basé sur un scoring automatisé, suivi d’un contrôle rigoureux une fois les investissements réalisés. Cela permettrait d’accompagner l’entreprise au moment où elle en a réellement besoin, tout en sécurisant les finances publiques.
Encourager la rentabilité ou l’emploi : sortir de la logique binaire
Le dispositif TPME accorde une place importante au critère de création d’emplois. C’est légitime, car l’emploi est le moteur de l’inclusion sociale et la raison première de l’intervention publique. Mais il faut se garder d’opposer emploi et productivité, comme si favoriser l’un exigeait de sacrifier l’autre.
Dans les faits, une entreprise qui crée trop d’emplois non productifs, uniquement pour atteindre un ratio favorable, compromet sa rentabilité future. À l’inverse, une entreprise ultra-optimisée qui minimise ses recrutements risque de manquer l’occasion de contribuer à la cohésion sociale et au développement territorial. La solution ne réside pas dans la maximisation artificielle d’un seul indicateur, mais dans la recherche d’un équilibre qui aligne emploi durable, modernisation technologique et rentabilité.
Les expériences internationales montrent clairement que l’emploi qui survit dans le temps est celui qui s’inscrit dans un modèle productif stable. Encourager les TPME à recruter sans renforcer simultanément leur capacité financière, leur technologie ou leur marché revient à créer des emplois voués à disparaître. Ce n’est ni efficace ni socialement optimal.
Le Maroc gagnerait à introduire, dans son dispositif d’incitation, un «coefficient de soutenabilité» mesurant l’équilibre entre emploi, productivité et rentabilité. Un mécanisme modulé selon les secteurs permettrait un soutien plus ciblé, plus efficace et mieux aligné avec les réalités économiques. En effet, le ratio emploi/investissement d’une usine agroalimentaire n’a rien à voir avec celui d’une entreprise numérique ou énergétique.
Dans les faits, une entreprise qui crée trop d’emplois non productifs, uniquement pour atteindre un ratio favorable, compromet sa rentabilité future. À l’inverse, une entreprise ultra-optimisée qui minimise ses recrutements risque de manquer l’occasion de contribuer à la cohésion sociale et au développement territorial. La solution ne réside pas dans la maximisation artificielle d’un seul indicateur, mais dans la recherche d’un équilibre qui aligne emploi durable, modernisation technologique et rentabilité.
Les expériences internationales montrent clairement que l’emploi qui survit dans le temps est celui qui s’inscrit dans un modèle productif stable. Encourager les TPME à recruter sans renforcer simultanément leur capacité financière, leur technologie ou leur marché revient à créer des emplois voués à disparaître. Ce n’est ni efficace ni socialement optimal.
Le Maroc gagnerait à introduire, dans son dispositif d’incitation, un «coefficient de soutenabilité» mesurant l’équilibre entre emploi, productivité et rentabilité. Un mécanisme modulé selon les secteurs permettrait un soutien plus ciblé, plus efficace et mieux aligné avec les réalités économiques. En effet, le ratio emploi/investissement d’une usine agroalimentaire n’a rien à voir avec celui d’une entreprise numérique ou énergétique.
Le plafond de 200 millions de dirhams : une barrière au succès
Le dispositif TPME exclut les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 200 millions de dirhams. L’intention initiale est compréhensible et réside dans la volonté de concentrer l’effort public sur les structures qui en ont le plus besoin. Mais, en réalité, ce plafond bloque l’investissement de certaines entreprises structurées, solvables, organisées, capables d’ouvrir de nouvelles unités ou de réorienter leur activité vers des secteurs prioritaires.
Là, on est face à un paradoxe puisque ce sont précisément ces entreprises intermédiaires, entre 200 millions et 1 milliard de dirhams de chiffre d’affaires, qui disposent de la capacité réelle à industrialiser le Maroc, à exporter, à absorber des innovations technologiques et à construire des chaînes de valeur intégrées. Les exclure d’un mécanisme d’appui pour des projets d’investissement inférieurs à 50 millions de dirhams revient à priver le pays de l’un de ses leviers les plus puissants.
Une réforme pertinente consisterait à évaluer non pas la taille de l’entreprise mère, mais la nature du projet : si une nouvelle filiale ou une nouvelle ligne de production, même au sein d’un groupe important, relève des critères des TPME, elle devrait pouvoir en bénéficier. C’est ainsi que procèdent plusieurs pays européens qui cherchent à favoriser la création de spin-offs, la diversification et la montée en gamme technologique.
Là, on est face à un paradoxe puisque ce sont précisément ces entreprises intermédiaires, entre 200 millions et 1 milliard de dirhams de chiffre d’affaires, qui disposent de la capacité réelle à industrialiser le Maroc, à exporter, à absorber des innovations technologiques et à construire des chaînes de valeur intégrées. Les exclure d’un mécanisme d’appui pour des projets d’investissement inférieurs à 50 millions de dirhams revient à priver le pays de l’un de ses leviers les plus puissants.
Une réforme pertinente consisterait à évaluer non pas la taille de l’entreprise mère, mais la nature du projet : si une nouvelle filiale ou une nouvelle ligne de production, même au sein d’un groupe important, relève des critères des TPME, elle devrait pouvoir en bénéficier. C’est ainsi que procèdent plusieurs pays européens qui cherchent à favoriser la création de spin-offs, la diversification et la montée en gamme technologique.
Pour un dispositif vivant, agile et auto-évalué
Toute politique publique sérieuse devrait intégrer un principe de révision régulière. Les grands États industriels évaluent leurs dispositifs d’aide tous les six mois pour identifier les blocages, corriger les incohérences, ajuster les seuils, réduire les délais et simplifier les procédures. Le Maroc gagnerait à institutionnaliser cette culture de pilotage agile.
Cette étape d’auto-évaluation régulière n’est pas simplement souhaitable, elle s’inscrit dans une orientation royale explicite, celle d’un État qui ne juge plus ses politiques à l’aune des moyens mobilisés, mais à l’aune des résultats concrets qu’elles produisent. Depuis plusieurs années, les discours royaux appellent à une administration tournée vers l’efficacité, la mesure d’impact et la culture de la performance publique. Dans cette perspective, un dispositif d’investissement qui ne s’observe pas lui-même, qui ne se remet pas en question, qui ne corrige pas ses propres angles morts, finit inévitablement par s’éloigner de l’esprit même qui a présidé à sa création.
Introduire une évaluation tous les six mois du dispositif TPME revient à aligner l’action publique avec l’exigence royale d’un Maroc qui avance par la preuve, par l’impact mesurable et par la capacité à transformer l’économie réelle. Une politique d’investissement pensée pour générer de l’emploi, moderniser l’outil productif et réduire les disparités territoriales doit démontrer, régulièrement et objectivement, qu’elle crée bien ces effets sur le terrain.
Autrement dit, l’agilité n’est pas un luxe, mais une condition fondamentale pour rester fidèle à une vision souveraine qui privilégie le résultat plutôt que l’effort, l’efficacité plutôt que la lourdeur et la création de valeur plutôt que l’accumulation de procédures. Dans un pays engagé dans une transformation profonde, la révision périodique d’un dispositif comme celui destiné aux TPME devient un outil stratégique de gouvernance, un moyen de garantir que chaque dirham public investi contribue réellement à l’essor du pays et au dynamisme de son tissu entrepreneurial.
Au cœur de cette dynamique d’amélioration continue, l’évaluation ne peut se limiter aux seuls indicateurs chiffrés. Elle gagnerait à s’appuyer sur une écoute active de celles et ceux qui vivent le dispositif au quotidien : les entreprises bénéficiaires, mais aussi celles dont les dossiers ont été rejetés. Des enquêtes de satisfaction régulières, menées par des cabinets indépendants, permettraient de recueillir des retours d’expérience sincères, d’identifier les incompréhensions, de mesurer la qualité de l’accompagnement administratif et de repérer les zones d’ombre que les chiffres ne révèlent pas. Ce regard extérieur, neutre et professionnel, constitue un complément indispensable à l’analyse institutionnelle et garantit une lecture plus juste de la performance réelle du dispositif.
Cette étape d’auto-évaluation régulière n’est pas simplement souhaitable, elle s’inscrit dans une orientation royale explicite, celle d’un État qui ne juge plus ses politiques à l’aune des moyens mobilisés, mais à l’aune des résultats concrets qu’elles produisent. Depuis plusieurs années, les discours royaux appellent à une administration tournée vers l’efficacité, la mesure d’impact et la culture de la performance publique. Dans cette perspective, un dispositif d’investissement qui ne s’observe pas lui-même, qui ne se remet pas en question, qui ne corrige pas ses propres angles morts, finit inévitablement par s’éloigner de l’esprit même qui a présidé à sa création.
Introduire une évaluation tous les six mois du dispositif TPME revient à aligner l’action publique avec l’exigence royale d’un Maroc qui avance par la preuve, par l’impact mesurable et par la capacité à transformer l’économie réelle. Une politique d’investissement pensée pour générer de l’emploi, moderniser l’outil productif et réduire les disparités territoriales doit démontrer, régulièrement et objectivement, qu’elle crée bien ces effets sur le terrain.
Autrement dit, l’agilité n’est pas un luxe, mais une condition fondamentale pour rester fidèle à une vision souveraine qui privilégie le résultat plutôt que l’effort, l’efficacité plutôt que la lourdeur et la création de valeur plutôt que l’accumulation de procédures. Dans un pays engagé dans une transformation profonde, la révision périodique d’un dispositif comme celui destiné aux TPME devient un outil stratégique de gouvernance, un moyen de garantir que chaque dirham public investi contribue réellement à l’essor du pays et au dynamisme de son tissu entrepreneurial.
Au cœur de cette dynamique d’amélioration continue, l’évaluation ne peut se limiter aux seuls indicateurs chiffrés. Elle gagnerait à s’appuyer sur une écoute active de celles et ceux qui vivent le dispositif au quotidien : les entreprises bénéficiaires, mais aussi celles dont les dossiers ont été rejetés. Des enquêtes de satisfaction régulières, menées par des cabinets indépendants, permettraient de recueillir des retours d’expérience sincères, d’identifier les incompréhensions, de mesurer la qualité de l’accompagnement administratif et de repérer les zones d’ombre que les chiffres ne révèlent pas. Ce regard extérieur, neutre et professionnel, constitue un complément indispensable à l’analyse institutionnelle et garantit une lecture plus juste de la performance réelle du dispositif.
Pour un accompagnement qui sécurise la TPME dès le lancement
Beaucoup de TPME marocaines maîtrisent parfaitement leur cœur de métier, mais demeurent vulnérables sur les volets juridique, fiscal et administratif. L’entrepreneur connaît parfaitement son produit, son marché, sa technique, mais beaucoup moins les obligations déclaratives, les régimes fiscaux, les règles de conformité ou les subtilités de la CNSS et de la DGI. Cette asymétrie de compétences transforme souvent les premières années d’activité en zone à risque : une erreur de déclaration, un retard ou un malentendu peut entraîner des pénalités coûteuses, voire retarder ou bloquer la subvention post-investissement prévue par le dispositif TPME.
D’où la nécessité d’intégrer un accompagnement professionnel dès l’acceptation du projet. Financé totalement par l’État, cet appui assuré pendant deux ans par une fiduciaire ou un cabinet d’expertise comptable aurait pour objectif de sécuriser les démarches administratives et fiscales et d’anticiper les risques de non-conformité. Un service souvent sous-estimé, mais essentiel pour permettre à l’entrepreneur de se concentrer sur son activité, son marché et sa croissance.
En renforçant ainsi les capacités internes de la TPME, l’État protège la trajectoire du projet, réduit les risques d’échec précoce et donne à l’entreprise les moyens de réussir durablement.
D’où la nécessité d’intégrer un accompagnement professionnel dès l’acceptation du projet. Financé totalement par l’État, cet appui assuré pendant deux ans par une fiduciaire ou un cabinet d’expertise comptable aurait pour objectif de sécuriser les démarches administratives et fiscales et d’anticiper les risques de non-conformité. Un service souvent sous-estimé, mais essentiel pour permettre à l’entrepreneur de se concentrer sur son activité, son marché et sa croissance.
En renforçant ainsi les capacités internes de la TPME, l’État protège la trajectoire du projet, réduit les risques d’échec précoce et donne à l’entreprise les moyens de réussir durablement.
Vers un contrat nouveau entre l’État et les entrepreneurs
L’ambition de la nouvelle Charte de l’investissement de mobiliser 550 milliards de dirhams, de porter le secteur privé aux deux tiers de l’investissement total et de créer 500.000 emplois est à la hauteur du potentiel du Maroc. Mais pour que le dispositif TPME devienne un moteur réel de transformation, il devrait dépasser sa logique actuelle centrée sur le contrôle, la documentation et les seuils pour entrer dans une logique centrée sur la dynamique entrepreneuriale, la rapidité, l’agilité et la donnée.
L’entrepreneur marocain d’aujourd’hui n’est plus celui d’il y a quinze ans. Il est connecté, formé, digitalisé, ambitieux et conscient de son potentiel. Il évolue dans un environnement économique compétitif où la vitesse est une condition de survie. L’État marocain, qui a engagé une modernisation administrative sans précédent, a désormais la capacité de s’ajuster à cette dynamique. L’enjeu n’est plus seulement de soutenir l’investissement, mais de réinventer la manière de soutenir l’investissement.
Le Maroc dispose d’un moment historique pour aligner son ambition politique, sa capacité institutionnelle et l’énergie entrepreneuriale de sa jeunesse. Le dispositif TPME peut devenir l’un des instruments les plus puissants de cette transformation s’il arrive à faire un pas décisif vers l’agilité, la simplification et l’intelligence administrative. Dans ce cas, réformer ce dispositif ne se limiterait pas à améliorer une procédure, mais reviendrait à préparer l’économie marocaine à sa prochaine étape de développement.
L’entrepreneur marocain d’aujourd’hui n’est plus celui d’il y a quinze ans. Il est connecté, formé, digitalisé, ambitieux et conscient de son potentiel. Il évolue dans un environnement économique compétitif où la vitesse est une condition de survie. L’État marocain, qui a engagé une modernisation administrative sans précédent, a désormais la capacité de s’ajuster à cette dynamique. L’enjeu n’est plus seulement de soutenir l’investissement, mais de réinventer la manière de soutenir l’investissement.
Le Maroc dispose d’un moment historique pour aligner son ambition politique, sa capacité institutionnelle et l’énergie entrepreneuriale de sa jeunesse. Le dispositif TPME peut devenir l’un des instruments les plus puissants de cette transformation s’il arrive à faire un pas décisif vers l’agilité, la simplification et l’intelligence administrative. Dans ce cas, réformer ce dispositif ne se limiterait pas à améliorer une procédure, mais reviendrait à préparer l’économie marocaine à sa prochaine étape de développement.
