Jazz aux Oudayas : ouverture en apothéose de la 6ème édition

Mais très vite, place aux artistes, dira-t-on, ceux-là mêmes qui animeront avec fougue, passion et virtuosité, le festival «Jazz aux Oudayas» 2001, car le véritable succès et la grande réussite d'un Festival de Prestige reposent de toute évidence et en toutes circonstances, sur la qualité artistique de son apport musical, créant un Foyer ou un creuset de créativité pouvant engendrer de nouveaux courants musicaux, surtout lorsqu'il s'agit, comme c'est le cas de ce Festival, de Brassages de musiques universelles crées dans la spontanéité et l'improvisation libre, par le biais inconditionnel mais combien sélectif, de fusions de groupes et d'éléments greffés de diverses et différentes 110nalités...
Et c'est donc, cette Alchimie de Rythmes, de sons et de mélodies provenant des cultures musicales du monde que le Festival «Jazz aux Oudayas» 2001 est censé mettre en exergue pour le plaisir et le bonheur d'un public (de diverses ethnies) fidèle à ses passions musicales et surtout fidèle au festival en question , même si celui-ci a subi en quelque sorte une bénine altération au niveau du lieu.
Nous savons tous que c'était le musée des Oudayas qui accueillait traditionnellement cet événement devenu incontournable à plus d'un titre.Or, point d'inquiétude, mis à part ce petit changement, le Festival «Jazz aux Oudayas» dans sa 6ème édition de l'an 2001, est prêt à donner ce qu'il a de meilleur en lui : le sérieux - le savoir faire - et la très bonne qualité !
Bref ! Tout est dans les meilleur des mondes !
Mohamed Bhiri est aussi présent pour donner encore plus d'éclat à ce magnifique feu d'artifices de sons, de rythmes et de mélodies embaumant e super arc-en-ciel musical de ce festival qui a démarré avec force et envoûtement, parfois même jusqu'au paroxysme du délire d'un public r'bati manifestement enthousiasme et charmé par la prestation étonnante du fameux «Lindha Svantesson «Group» (Suède) dont la rencontre, avec le non moins talentueux musicien virtuose de 110nalité marocaine, et j'ai nommé Jibril Bennani, a déclenché de nombreuses ovations auprès des spectateurs complètement sidérés et époustouflé par le jeux précis et combien percutant des ouvres musicales interprétées magistralement en symbiose et en parfaite harmonie, tous styles confondus d'inspiration orientale et rythme and blues.
Il est vrai qu'on ne peut rester insensible aux charmes et à l'enchantement féérique de cette sensuelle voix chaude venant du Grand Nord, appartenant à la superbe Lindha Svantesson élue récemment «artiste jazz, 2001» de Suède !
Ainsi accompagnée toit particulièrement par Frederik Ljungvist (sax), John Lindblom (guitare), Hans Andersson ( bass) et Frederik Rundqvist» (batterie), la chanteuse et «vocaliste» Lindha Svantesson a brillamment interprété des œuvres musicales originales ayant émergé sur scène de ses trois types d'expérience musicales, notamment, son interprétation très personnelle de grands standards de jazz, son propre répertoire ou encore sa maîtrise d'improvisation vocale très libre.
En revanche, ses compositions propres sont toutefois basées sur un profond sens lyriques, par contre, c'est sur scène que Lindha Svantesson exprime le mieux son talent musical autant que sa grande chaleur humaine.
Que de charisme à la fois, rehaussé cependant par sa solide formation artistique acquise dans maintes hautes écoles musicales suédoises, et affûtée auprès de nombreux jazzmen suédois ou étrangers de grande réputation.
Quant à la participation du violoniste marocain Jibril Bennani (Maroc-violon), celle-ci a été très frappante et combien marquante, du fait que nous avons assisté encore une fois à une riche extériorisation de cette artiste musicien virtuose qui a su se fondre avec art et un grand savoir faire, dans ce groupe suédois bien complexe de très grande qualité.
En un mot ! Jibril Bennani a été à la hauteur, maîtrisant la situation et offrant un certain souffle novateur qu'il faut entretenir dans l'avenir dans le but de créer de nouvelles formes musicales à caractère d'universalité !
Rappelons que Jibril Bennani, après avoir entamé des études de musique classique au Conservatoire 110nal de la région de Marseille où il a obtenu le 1er prix de violon en 1996, participe actuellement en tant que musicien dans plusieurs projets artistiques en plein, épanouissement tout particulièrement l'Orchestre-Philharmonique du Maroc, l'orchestre de musique orientale et l'orchestre de «Big Band» des forces Royales Air..(Rabat).

RABAT DU 10/10/01