Les instances dirigeantes de l' USFP saisissent en référé la justice
Le 6ème Congrès de l'USFP qui s'était tenu les 29, 30 et 31 mars 2001, à Casablanca fut marqué par le retrait de quelques militants de ce parti, protestant contre ce qu'ils considèrent être des anomalis ayant entaché le déroulement normal des travaux des
A la suite de ce retrait, les protestataires ont déclaré qu'ils comptaient "rectifier le tir” en organisant un autre Congrès, le 6ème par une Commission de redressement. Noubir El Amaoui et Abdelmajid Bouzoubaâ adressent une correspondance dans ce sens, au wali du Grand Casablanca (demande d'autorisation en date du 27-9-2001) pour la tenue de ce Congrès les 19, 20 et 21 octobre 2001, en la salle couverte du complexe 114if Mohammed V. Informées de cette démarche, les instances dirigeantes de l'USFP ont saisi, en référé, le tribunal de 1ère instance de Casablanca. Selon elles, nul en dehors du bureau e l'USFP n'est habilité à représenter le parti, encore moins tenir un Congrès sous sa bannière. De plus, les responsables de l'USFP demandent au président du Tribunal d'interdire ce rassemblement, jugé, selon eux, d'illégal d'autant plus que le parti a tenu son 6ème Congrès en mars dernier. Une première audience a eu lieu hier matin et les avocats de la défense de MM. El Amaoui et Bouzoubaâ ont demandé le report du procès qui reprend ce matin.