Essaouira : les rendez-vous de la photo se poursuivent jusqu’au 14 janvier

L’événement a l’ambition de faire découvrir et démocratiser l’art de la photographie, à travers la présence de photographes professionnels marocains et français. Il apporte les regards multiples des artistes via des expositions dans différents sites de la ville.

Karim Chater aka Style Beldi expose ainsi en partenariat avec la Galerie 127 (Marrakech), «Trik Twila» au Megaloft. L’exposition «Trik Twila» (une longue route) est l’histoire de Karim, un jeune homme passionné et curieux, qui a vécu toute sa vie à la campagne, rêvant d’aller découvrir la ville, promesse de succès, réussite et fortune !

Il quitte sa famille et sa vie tranquille, prend son GEFA (cabas typique marocain), et part vivre cette nouvelle aventure sans aucune idée de ce qui l’attend. Entre émerveillement et stupeur devant tout ce que la ville lui offre, Karim perd de sa candeur et devient, au fil des jours, un jeune homme corrompu. Il reprend la route vers la campagne du Sud marocain et arrive à Marrakech dans l’idée de retrouver ses valeurs... Naissent de cette épopée contemporaine 10 disques d’or, symbole de succès et fortune, aux pochettes sur lesquelles figure notre aventurier et qui contiennent les vidéos dont il est le protagoniste et le co-auteur avec Adelaziz El Berdaï. Par ailleurs, la galerie de l’Institut français accueille jusqu’au 6 janvier l’exposition «Photographes voyageurs et Méditerranée : regards croisés... Histoire sans fin» proposée par Bruno Boudjelal, Marco Barbon et Florence Chevallier.

Cette exposition est proposée en partenariat avec l’Institut français du Maroc et la Galerie Delacroix (Tanger). Elle présente le travail de trois photographes qui vivent de déplacements, de circulations, de mouvement. Les séries photographiques présentées dans le cadre de cette exposition suscitent les mêmes questions autour de la Méditerranée, celles de ses frontières, de sa diversité, de ses contrastes, de ses impasses, de ses promesses... À ces différentes interrogations viennent se superposer l’histoire personnelle de chaque photographe et sa façon d’acter la photographie : la «Chronotopie» dans le cas de Marco Barbon, l’expérience sensorielle et la puissance de la couleur chez Florence Chevallier, le flou et une teinte mélancolique avec Bruno Boudjelal... Sur la façade de l’Institut français, Zakaria Mtilk, Mouhcine Camel, Said Erssimi et Hicham Marzougoug présentent l’exposition «Street Photographers d’Essaouira» qui dévoile leurs regards croisés sur leur ville. L’exposition présente des portraits sensibles, ambiances, mais aussi une volonté affichée d’immortaliser ce patrimoine inestimable.