Nadia Ouiddar
17 Avril 2024
À 09:10
Le
Festival international du cinéma indépendant de Casablanca (FICIC) programme sa troisième édition du 19 au 25 avril. Cet événement propose des films portant des signatures marocaines et internationales. Au programme également des colloques, des expositions, des ateliers et des master class. «Le Festival du cinéma indépendant se présente comme une métaphore agissant telle une comète guidant les jeunes cinéastes vers les horizons du cinéma à venir. Il rendra hommage à deux grands cinéastes :
Saad Chraïbi et
Leos Carax», souligne le président du Festival,
Hammadi Guerroum.
Parmi les moments forts du FICIC, une rétrospective du grand réalisateur Leos Carax. Ce dernier animera une leçon de cinéma le 20 avril à 10 h 30. Une rencontre sur le cinéma indépendant est aussi au programme le 23 avril avec la participation de professionnels du cinéma comme
Bahaa Trabelsi, Manuel Sanchez, Philippe Elusse, Hicham Lasri, Gyorgy Palos. Le Festival présentera à l’American Arts Center l’exposition «Souirti Moulana» de l’artiste
Daoud Aoulad Sayed. Le FICIC sera ouvert par le film «Amal» de
Jawad Rhalib. Il présentera plusieurs autres films dont «Gondola» du réalisateur allemand
Veit Helmer, «Les meutes» de
Kamal Lazraq, «Excursion» de la Bosnienne
Una Gunjak connue pour son cinéma la fois audacieux et poétique.... Le Festival ravira le public avec des longs métrages de fiction, des documentaires et des courts métrages.
Le jury de la compétition «Longs métrages» est présidé par le réalisateur marocain
Nour-Edddine Lakhmari. Il sera accompagné dans sa mission par le Japonais
Yamada Isao, l’Égyptien
Kamal Abdelaziz, l’Ukrainienne
Olena Yershova et l’Émirati
Amer Salmeen. Le jury de la compétition «Courts métrages» est composé de la Marocaine
Rita El Quessar, le Hongrois
Gyorgy Palos et le Français
Philippe Elusse. Le Festival investira plusieurs espaces casablancais comme le complexe
Mohamed Zefzaf, l’American Arts Center et l’Institut français. Son objectif est de créer une dynamique culturelle et artistique au sein de la capitale économique et de réconcilier les Casablancais avec le septième art. Organisé en partenariat avec l’arrondissement Mâarif, cet événement ambitionne de généraliser l’expérience sur l’ensemble de la ville.