LE MATIN
12 Décembre 2024
À 12:30
Pour le quatrième trimestre 2024,
69% des grossistes prévoient une stabilité des ventes, tandis que 25% anticipent une hausse, notamment dans les secteurs des
équipements industriels, des
biens domestiques et des
équipements de communication. Les commandes seraient jugées normales par 79% des entreprises, et 84% des grossistes envisagent une stabilité des effectifs.
Au troisième trimestre 2024, 70% des grossistes avaient déjà observé une stabilité des ventes, tandis que 21% avaient noté une hausse, portée par le commerce d'équipements industriels et de biens domestiques. En revanche, le commerce des produits agricoles bruts et d’animaux vivants avait connu un repli.
Côté emploi,
75% des chefs d’entreprise rapportent une stabilité, avec des stocks jugés normaux par 88% et des prix stables pour 87% des
grossistes.
Le transport aérien et la location devraient reculer au quatrième trimestre 2024
Le secteur des services marchands non financiers semble plus optimiste pour le quatrième trimestre 2024, avec
48% des chefs d’entreprise anticipant une hausse d’activité, contre 29% qui prévoient une baisse. Les branches du
transport terrestre, de l’
entreposage et de l’ingénierie sont particulièrement prometteuses, bien que le
transport aérien et la location devraient reculer.
58% des entreprises de ce secteur prévoient une stagnation de la demande et 66% une stabilité des effectifs employés.
Au troisième trimestre 2024,
72% des entreprises avaient enregistré une hausse d’activité, et seulement 12% une baisse.
Le taux d’utilisation des capacités (TUC) avait atteint 77%. Les carnets de commandes étaient jugés normaux par 61% des patrons, et supérieurs à la normale pour 26%. L’emploi avait progressé dans 44% des entreprises, bien qu’une baisse ait été rapportée par 18% d’entre elles.
Industrie manufacturière : des performances contrastées selon les branches
Au quatrième trimestre 2024, les entreprises de l’industrie manufacturière s’attendent à une
hausse globale de leur production. Cette dynamique positive serait soutenue par des gains dans les secteurs de
l’industrie automobile, de
l’industrie chimique et de la fabrication d'autres
produits minéraux non métalliques. Cependant, certaines branches comme l
’industrie de l’habillement, la
fabrication de textiles et la
fabrication de boissons devraient enregistrer une baisse d’activité. Sur le plan de l’emploi, une stabilité des effectifs est majoritairement anticipée.
Au troisième trimestre 2024, la production manufacturière avait enregistré une progression, portée par
l’industrie chimique, la
fabrication d'équipements électriques et les produits minéraux non métalliques, malgré des reculs dans les textiles, l’habillement et le travail du bois.
Le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) s’était établi à
77%, et les carnets de commandes étaient jugés à un niveau normal. En revanche, 34% des industriels ont rapporté des difficultés d’approvisionnement en matières premières, notamment étrangères, et 15% ont évoqué des contraintes de trésorerie, une proportion atteignant
35% dans l’industrie pharmaceutique.Pour
l’industrie extractive, la production et les prix des produits, notamment des phosphates, avaient progressé, bien que l’emploi ait reculé. Dans
l’énergie, une hausse de la production avait été observée, mais l’emploi avait également diminué. Enfin, la production dans l’industrie environnementale était restée stable, tout comme les carnets de commandes et l’emploi.
Le secteur de la construction garde son optimisme
Les perspectives du
secteur de la construction pour le quatrième trimestre 2024 sont favorables, avec une hausse globale de l’activité anticipée par les chefs d’entreprise. Cette progression serait principalement attribuable à une montée en puissance des branches de la construction de bâtiments, des travaux spécialisés et du génie civil.
Ce rebond devrait s’accompagner d’une augmentation des effectifs employés.Au troisième trimestre 2024, le secteur avait déjà affiché une croissance de l’activité, notamment dans les mêmes sous-branches. Les carnets de commandes avaient été jugés à un niveau normal, tandis que le taux d’utilisation des capacités (TUC) s’était établi à 66%. Cependant, 16% des entreprises avaient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières, et
35% des chefs d’entreprise avaient jugé leur trésorerie difficile.