Durant trois jours d’échanges intensifs, les responsables djiboutiens, conduits par le Secrétaire Exécutif Aïd Ahmed Ibrahim, ont participé à plusieurs ateliers thématiques visant à approfondir leur connaissance de l’approche marocaine en matière de gestion stratégique des participations de l’État et de réforme des établissements et entreprises publics (EEP).



Parmi les sujets abordés, figuraient notamment la politique actionnariale de l’État marocain, désormais fondée sur une doctrine claire et structurée ; les bonnes pratiques en matière de gouvernance et de transformation des EEP en sociétés anonymes ; les outils de suivi de performance et les mécanismes de consolidation des comptes publics selon les normes IFRS et la structuration interne de l’ANGSPE, notamment en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), de gestion des ressources humaines et de digitalisation des processus. Ces sessions de travail ont permis à la délégation djiboutienne de découvrir les principaux leviers de transformation mis en œuvre par le Maroc depuis le lancement de sa réforme du secteur public, et d’identifier des pistes concrètes de coopération technique.

Un partenariat Sud-Sud en action

Cette mission illustre la reconnaissance croissante du savoir-faire marocain en matière de gouvernance des entreprises publiques sur le continent africain. Elle s’inscrit dans une série d’échanges bilatéraux déjà engagés par l’ANGSPE avec d’autres pays africains tels que le Gabon, la République Démocratique du Congo et la République de Guinée.

Au terme de cette visite, une session de restitution a permis de formuler des recommandations partagées et de consolider les bases d’un partenariat durable entre le Maroc et Djibouti. Les deux parties ont rappelé leur attachement à l’Orientation Stratégique n°2 de la Politique Actionnariale de l’État marocain, qui ambitionne de faire du secteur des EEP un moteur d’intégration africaine.