LE MATIN
12 Janvier 2024
À 09:41
Ce comité comprend
l'Egypte, les
Emirats arabes unis, le Royaume de
Jordanie, le Royaume de
Bahreïn et le
Maroc. Cette alliance vise à créer un noyau économique et industriel régional capable de faire face aux défis communs et aux crises mondiales
et de renforcer la
souveraineté économique des cinq pays, notamment dans les secteurs vitaux tels que l'
alimentation, la
santé, l'
énergie et l'
industrie.
Il vise également à réaliser une
croissance qualitative et durable du
secteur industriel, grâce à la complémentarité en matière de ressources et des industries, et à bénéficier des avantages compétitifs de chaque Etat membre grâce à des efforts concertés et l’action commune, ce qui contribue à réduire les
coûts de production, à sécuriser les
chaînes d'approvisionnement et à créer davantage d’opportunités d’emploi, à parvenir à un développement économique durable et à l’autosuffisance et à améliorer la croissance et la
compétitivité industrielle.
L'adhésion du
Maroc à ce
partenariat industriel s'inscrit dans la vision éclairée de
S.M. le Roi Mohammed VI, qui vise à renforcer la
coopération économique avec les pays de la région et à raffermir le développement économique durable des pays membres de cette alliance.
Il s'agit également d'une étape qualitative dans le processus de croissance régionale et d'
intégration industrielle, compte tenu de la croissance économique et des réalisations industrielles du Royaume, notamment dans les secteurs de
l'automobile, des
énergies renouvelables, des
industries agroalimentaires, de
l'aviation, du
textile, des
industries pharmaceutiques, des
industries électriques et électroniques, du
phosphate et de
l’industrie minière.
Intervenant à cette occasion,
Ryad Mezzour a souligné que cette initiative est intervenue «comme une incarnation de la volonté des dirigeants de nos pays de jeter les ponts d'intégration et de coopération pour construire des
blocs économiques forts pour parvenir à un développement durable», ajoutant que cette initiative est plus que jamais d’une grande importance, en particulier à la lumière des circonstances que connaît le monde et des transformations survenues dans les
chaînes de valeur mondiales, ce qui nous oblige à conjuguer nos efforts, à développer de nouveaux partenariats pour faire face aux enjeux de souveraineté dans divers secteurs vitaux, à relever les défis de l’autosuffisance en produits de base et à renforcer la compétitivité et l’innovation.
Après avoir souligné le plein soutien du Royaume aux efforts de ce partenariat et l'attention particulière qu'il y prête afin de s'y engager sérieusement pour réaliser les aspirations de son peuple, Mezzour a indiqué que cette initiative constituera une occasion pour présenter les
opportunités d'investissement dont jouit les pays de l’initiative, et contribuera incontestablement aussi à démontrer les moyens et le potentialités de leurs économies et à faciliter les relations entre les hommes d’affaires afin d’obtenir des résultats qui seront une locomotive pour un
développement économique commun.
Il a ajouté que le rôle des
secteurs gouvernementaux sera de motiver le
secteur privé à engager le dialogue et à conclure des partenariats visant à développer les capacités productives et à créer des projets communs basés sur la valorisation des ressources de nos pays et en tenant compte des
spécificités économiques et industrielles de la région afin de bâtir un secteur industriel fort, capable de rivaliser à l'échelle mondiale.
Dans ce contexte, le ministre a indiqué qu'au cours des vingt dernières années, grâce à la vision éclairée de
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a déployé de grands efforts pour fournir les atouts nécessaires permettant de soutenir et d'attirer les investissements internes et externes et de motiver les investisseurs à choisir le Royaume comme une excellente destination pour leurs investissements.
Il a indiqué que parmi ces atouts figure la
situation géographique distinguée du Royaume en tant que porte d'entrée vers l'Afrique, outre sa proximité avec les pôles économiques, notamment l'Europe et l'Amérique. Il a poursuivi que le Maroc s’est attelé a offrir un
environnement politique stable et propice à l'investissement grâce à la conduite sage de S.M. le Roi, notant que le Royaume dispose d'incitations et de soutien pour encourager les investissements, de même que les indicateurs macro-économiques ont également aidé.
Le ministre a mis l’accent dans ce sens sur les infrastructures de classe mondiale, comme le
port de Tanger-Med, qui est la première plate-forme de transbordement de conteneurs en Méditerranée et en Afrique, et
Al-Buraq, le premier train à grande vitesse en Afrique, et le développement de
zones industrielles aux normes internationales réparties dans tout le Maroc, en plus des projets d'énergies renouvelables qui sont considérés comme des acquis pour renforcer les opportunités de partenariat et d'investissement et approfondir la coordination, la coopération et la complémentarité industrielle entre nos pays.
Le ministre a conclu que le
Maroc a pu développer ses exportations vers des marchés nouveaux et prometteurs de plus de deux milliards de consommateurs grâce à la signature de nombreux accords de libre-échange avec différents pays du monde, notamment le partenariat avec les pays de
l'Union européenne et
l'accord de libre-échange avec les
Etats-Unis d’Amérique, considérant que le marché africain est important et qu’il offre d’importantes opportunités d’investissement et de commerce au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine.