Abdelhafid Marzak
29 Mars 2024
À 12:27
L’année 2023 aura été chargée pour
Stroc Industrie. Elle a été marquée par le démarrage de nouveaux projets aussi bien au Maroc qu’à l’étranger et par la diversification du portefeuille clients. Ainsi, en
Mauritanie, la société a démarré la fabrication et le montage de sept bacs de stockage pour un minier canadien opérant à Tasiast, ainsi que la préfabrication et le montage de trois réservoirs pour un dépôt pétrolier à
Nouakchott. L’année précédente, l’activité a connu également quelques perturbations, à l’image de l’arrêt provisoire de deux projets en cours et le ralentissement d’un troisième, suite à des contraintes d’exploitation du client, impactant d’autant l’avancement du chiffre d’affaires prévisionnel et le résultat d’exploitation.
>> Lire aussi : Stroc Industrie placée en redressement judiciaireDes imprévus qui ont pesé sur les
résultats financiers de l’entreprises. Ainsi, l’exercice 2023 s’est soldé par un chiffre d’affaires de 87 millions de DH contre 77 millions en 2022. La production, elle, passe de 87 à 91 millions de DH sur la même période. Pour sa part, le résultat d’exploitation s’inscrit en territoire négatif en passant de 1 à -22 millions de dirhams entre le 31 décembre 2022 et le 31 décembre 2023. «Ce résultat est impacté à hauteur de 8,2 millions de DH par les dotations aux amortissements, ainsi qu’une provision sur stock matières ancien à hauteur de 2,5 millions de DH», explique Stroc Industrie. En outre, le résultat financier de l’exercice s’élève à -1,9 millions de DH et le
résultat non courant à -15,2 millions de DH, dont une provision prudentielle de 5,1 millions. Le résultat net, en fin, s’élève ressort à -39,7 millions de DH contre -15,0 millions de DH, un an plus tôt. Ceci étant, Stroc Industrie a continué à renforcer ses équipes durant l’année en prévision de la reprise des chantiers arrêtés provisoirement et le démarrage de nouvelles affaires : l’entreprise a en effet décroché pour un peu plus de 100 millions de DH de nouvelles commandes en 2023 et l’équivalent en début d’exercice 2024, dont la majeure partie sera réalisée sur l’année en cours.