LE MATIN
10 Janvier 2024
À 09:20
Paraphée par le ministre de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports,
Chakib Benmoussa, le wali de la région Casablanca-Settat, gouverneur de la préfecture de Casablanca,
Mohamed Mhidia, le président du Conseil de la région Casablanca-Settat,
Abdellatif Maâzouz et le directeur de l’
Académie régionale d’éducation et de formation (AREF) de la Région,
Abdelmoumen Talib, cette convention vise essentiellement à réduire le
décrochage scolaire et garantir la
rééducation pour tous les élèves de la région, assurant ainsi une continuité dans l'
apprentissage et construisant un projet personnel intégré.
Lire aussi : Pénurie mondiale d’enseignants : les efforts du Maroc pour muscler ses effectifsElle s'assigne également comme objectifs l'élargissement de l'
offre éducative actuelle et la réhabilitation des espaces des
établissements d'enseignement pour promouvoir les conditions d'accueil des élèves dans la région, l'augmentation des taux de
réinsertion scolaire et l'amélioration de la qualité d'enseignement dans la région.
Il s'agit aussi de promouvoir l'
égalité entre les sexes dans l'
accès à l'éducation, notamment dans les
milieux ruraux, et d'améliorer les
conditions éducatives pour une école de qualité pour tous.
À cette occasion, M. Benmoussa a affirmé que cette convention de partenariat vise à consolider le système d'éducation et de formation dans la région, à travers une feuille de route pour la promotion de l'
éducation primaire, tout en mettant à la disposition des établissements scolaires les
outils numériques afin d'accélérer les projets innovants pour la prochaine rentrée scolaire.
Ce partenariat, a-t-il ajouté, vise également à multiplier les projets des
écoles de la deuxième chance qui contribuent à réduire le décrochage scolaire, qualifiant de "crucial" ce type de conventions avec les autorités régionales pour le renforcement du système éducatif marocain, car "il aide à orienter les ressources vers les priorités de la région et à accélérer la mise en œuvre des projets éducatifs".
Pour sa part, le président du Conseil de la région, Abdellatif Maâzouz, a indiqué que la convention s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de développement de la région, précisant qu'elle est dotée d'un budget de 3 MMDH sur 4 ans, dont une contribution de la région de 500 MDH.
Cet investissement, a relevé M. Maâzouz, est destinée principalement à l'
éducation en milieu rural, à l'accélération de la généralisation de l'
enseignement primaire dans les zones rurales et urbaines de la région, à la fourniture de moyens modernes aux établissements d'enseignement, et à l'
emploi des jeunes via la création d'un système d'écoles de la troisième chance, orienté vers les
jeunes déscolarisés ou sans emploi, grâce à des mécanismes de programmation, d'
intelligence artificielle ou encore à travers le
sport.
La convention fait aussi partie du programme de soutien au système éducatif de la région, lequel comprend cinq axes, à savoir la réhabilitation et l'équipement des
écoles du deuxième chance de la nouvelle génération, l'amélioration des infrastructures des établissements d'enseignement et l'aménagement de leurs espaces.
Il s'agit également de la généralisation de l'
éducation préscolaire dans la région, du développement de l'utilisation des
technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement "
e-madrassa", et de la création d'
écoles communautaires et fourniture de moyens de
transport scolaire en milieu rural.