Le ministère de la Santé réorganise les stages des étudiants en soins infirmiers et envisage leur indemnisation

L’encadrement des stages des étudiants des Instituts Supérieurs des Professions Infirmières et des Techniques de Santé ( ISPITS) se renforce avec une nouvelle série de mesures mises en place par le ministère de la Santé et de la Protection sociale. Une circulaire adressée aux directeurs des établissements de formation et aux responsables régionaux vient préciser les modalités d’organisation des périodes de stage au sein des hôpitaux et des établissements de soins primaires.



La circulaire met fin à la multiplicité des pratiques en imposant l’adoption d’un système unifié de recueil et de gestion des données liées aux stages. Ce dispositif englobe les informations institutionnelles et géographiques des directions régionales et provinciales de la santé, les données des sites de stage, les profils des étudiants et des formateurs, les accords de partenariat ainsi que les noms des superviseurs responsables du suivi des stagiaires à chaque niveau. L’objectif est de clarifier le rôle de chaque acteur et d’assurer un suivi homogène à l’échelle nationale, précise la circulaire.

Le ministère appelle également chaque institut de formation à désigner un responsable chargé de coordonner les activités de stage et de préparer une fiche détaillée des tâches réalisées par les étudiants dans les services hospitaliers, en tenant compte des spécificités des filières et des niveaux de responsabilité. Cette fiche vise à rendre visible la contribution des stagiaires aux activités des établissements de santé et à mieux délimiter les missions qui relèvent de l’apprentissage et celles qui exigent un encadrement renforcé.

Dans une dynamique d’amélioration continue, le département de tutelle étudie la possibilité d’accorder des indemnités pour certaines missions effectuées par les étudiants durant leurs stages pratiques. Cette réflexion se fonde sur la nature des tâches accomplies, leur importance dans le fonctionnement quotidien des établissements et l’impact qu’elles peuvent avoir sur la qualité des services rendus. Le ministère indique que cette étude se poursuivra en concertation avec les établissements de formation et les structures sanitaires afin d’établir des critères clairs et équitables.