AFP
19 Décembre 2007
À 13:07
Cette expertise de l'échantillon B, effectuée la semaine dernière par le laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) de Châtenay Malabry (banlieue sud de Paris), a confirmé le contrôlé positif à l'EPO effectué le 24 juillet dernier lors de la deuxième journée de repos du Tour de France, précise l'Equipe.
La contre-expertise a été menée à la demande de l'Union cycliste internationale après que le cas eut été fermé par le laboratoire de Gand, qui avait effectué la première analyse de l'échantillon B en raison de la fermeture pour congés du LNDD au mois d'août.
"Le cas est fermé par le laboratoire de Gand. Il y a une conclusion -l'échantillon B a été déclaré non-concluant par Gand et donc juridiquement négatif, ndlr- et donc pour Mayo, c'est jugé. Il interdit qu'on réouvre le B", avait déclaré le 20 novembre Eugenio Bermudez, secrétaire général de la Fédération espagnole de cyclisme (RFEC).
"Si le B était maintenant positif à Châtenay-Malabry, avait ajouté Bermudez, il (Mayo) ne reconnaîtrait pas le résultat et il pourrait y avoir un conflit légal."