L'arboriculture fruitière la occupe une place de choix à l'échelle nationale

La répartition sectorielle des entreprises est révélatrice de l'importance du secteur agroalimentaire qui figure en deuxième place pour le nombre d'entreprises ainsi que le nombre d'emplois et se situe en pôle position pour le chiffre d'affaires qu'il génère, fait constater le document, qui précise qu'au point de vue du chiffre d'affaires l'agro-industrie contribue à hauteur de 387 millions de DH soit 82% de l'ensemble du chiffre d'affaires du secteur industriel.

L'industrie agroalimentaire occupe 32%des effectifs de la région et génère 60 pc de la production industrielle et 78% des exportations, ajoute le rapport.

La vocation agricole de la région a motivé l'émergence de 67 entreprises locales qui sont réparties autour de cinq sous-secteurs, dont trois dépendent de l'arboriculture fruitière et du maraîchage : la production d'huile végétale, la conservation de fruits et légumes.

A Meknès et dans les environs, huit entreprises de trituration produisent de l'huile d'olive, dont l'essentiel de la production est orienté vers l'huile de table, alors que les produits haut de gamme sont plus rares et destinés à l'exportation, constate le rapport, qui rappelle que cinq entreprises sont spécialisées dans la vinification, dont une exporte des produits de grande qualité vers les marchés européen et nord-américain ainsi qu'au Japon et en Syrie.

S'agissant de la conservation de fruits et de légumes, le document souligne que cette branche constitue l'une des filières les plus porteuses de la région, en raison de sa forte valeur ajoutée et de son excellent potentiel d'exportation.

Les principaux produits fabriqués, note le rapport, comprennent les confitures, les fruits et légumes en conserve, les olives de table en conserve, les câpres et les fruits et légumes surgelés.

Par ailleurs, la région Meknès-Tafilalet possède une capacité d'écrasement de céréales de 8,7 millions de quintaux soit 9,2% de la capacité nationale.

Les quantités broyées se chiffrent à 6,2 millions de quintaux et représentent 11,3% du broyage au niveau national.

Pour répondre aux besoins du marché, la région dispose d'un réseau d'universités et de centres de formation technique et professionnelle qui offre des programmes d'études et des ateliers de perfectionnement dans toutes les disciplines liées au secteur, poursuit le rapport, selon lequel le développement de l'industrie agroalimentaire a, déjà, permis à un large segment de la population d'acquérir un important bagage d'expérience et les entreprises ont donc aujourd'hui accès à une main-d'œuvre qualifiée et stable.

La région est dotée d'universités réputées au sein desquelles un nombre important de chercheurs chevronnés ont mené de nombreux projets de recherche liés aux secteurs agricole et agroalimentaire, en collaboration avec des instituts de recherche de renommée internationale, note le rapport.

Ces efforts permettent non seulement aux agriculteurs d'optimiser leurs récoltes, mais aussi aux industriels d'adopter de nouveaux procédés et d'offrir des produits de plus en plus compétitifs sur les marchés national et international, estiment les auteurs du document.