Débat à Rabat autour de la politique macro-économique au Maroc
"La politique macro-économique et la nécessité de la croissance" a été le thème d'une conférence organisée, jeudi à Rabat, à l'initiative du Centre des jeunes dirigeants (CJD - section Rabat).
Jeter la lumière sur des thématiques qui touchent de près l'entreprise et son environnement.(Photo : www.madein-marrakech.com)
MAP
09 Mai 2008
À 13:21
Organisée en partenariat avec la Fondation et l'Institut de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre d'une série de rendez-vous mensuels baptisés les "jeudis du CJD", vise à jeter la lumière sur des thématiques qui touchent de près l'entreprise et son environnement.
Dans son exposé, le directeur du Trésor et des Finances extérieures, Zouhair Chorfi, a indiqué que les évolutions qualitatives des politiques économiques mises en œuvre par le Maroc ces dernières années ont porté leurs fruits au niveau de la réalisation d'un équilibre macro-économique, ce qui a permis une meilleure résilience aux chocs extérieurs à travers notamment une diversification de nos sources de production de richesses et une visibilité sectorielle.
Les réformes macro-économiques qui ont été mises en oeuvre, a-t-il précisé, ont donné lieu à une stabilisation du taux d'inflation à une moyenne de 2 pc, à un taux d'investissement supérieur à l'épargne, à un système financier très liquide qui a permis la baisse des taux d'intérêts, ainsi qu'à une progression des crédits à l'économie et une dynamique de la Bourse (mouvement d'introduction en Bourse).
Une autre évolution qualitative de l'économie marocaine, a ajouté M. Chorfi, consiste en l'amélioration importante des transferts des Marocaines résidant à l'étranger et des recettes du tourisme qui ont permis la compensation du déficit commercial ainsi qu'une gestion active de la dette extérieure et la baisse de la dette interne.
Outre les enjeux de minimiser le déficit commercial, promouvoir le secteur de l'exportation et assurer la stabilité macro-économique, le Maroc, a-t-il estimé, doit oeuvrer davantage pour la production de la richesse mais aussi pour une équitable répartition de cette richesse.
Cette rencontre a été marquée par la signature d'une convention de partenariat entre la CDG et le CJD.