MAP
09 Octobre 2008
À 12:50
"Pour parvenir à une solution de la question du Sahara, il faut d'abord libérer le ‘polisario' de la domination algérienne. C'est à cette condition que des négociations sérieuses et substantielles peuvent aboutir à une solution définitive", a-t-elle dit devant la quatrième Commission de l'Onu.
Elle a toutefois souligné que l'Algérie "n'a aucun intérêt à ce que ce problème soit réglé".
Les autorités algériennes ont "usé de tous les moyens pour barrer la route aux efforts déployés par l'ex-envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu, Peter Van Walsum", pour trouver une solution réaliste à ce problème, a-t-elle indiqué.
La présidente de l'Internationale des femmes de la démocratie chrétienne a donné pour exemple de ce blocage "l'activisme des diplomates algériens en ce moment même dans les coulisses de l'Onu pour saborder toute tentative de solution non favorable à leurs convoitises".
Face aux obstacles dressés par l'Algérie, le Maroc fait valoir, a-t-elle dit, "ses droits légitimes et une réalité politique qu'aucun diplomate sensé ne saurait transcender pour aboutir à une solution définitive à ce conflit".