MAP
16 Juillet 2009
À 12:26
Dans un article publié dans le journal «Le Monde», daté de jeudi, qui consacre un dossier spécial au Maroc à l'occasion des 10 années de règne de S.M. le Roi Mohammed VI, le président du CCME souligne que la «liberté de ton» se manifeste aujourd'hui non seulement dans la société civile marocaine mais aussi dans «une presse variée et dynamique».
Il a, d'autre part, fait remarquer que le pluralisme ethnoculturel, l'égalité des genres et les droits de l'Homme sont «trois réformes essentielles qui ont pris en compte des problématiques centrales pour un Maroc en transition».
Après avoir signalé que le Maroc assume aujourd'hui «sans complexe» sa diversité, M. El-Yazami relève à cet effet que l'Institut royal de la culture amazighe (Ircam) mène un programme d'intégration de l'enseignement de l'amazigh et de promotion de ce patrimoine et que la création du Musée d'histoire du judaïsme marocain est une initiative unique sur la rive Sud de la Méditerranée.
Le président du CCME affirme, par ailleurs, que le Code de la famille, adopté en 2004, constitue une grande avancée dans le monde arabo-islamique dans la mesure où il consacre l'égalité homme-femme et que l'Instance équité et réconciliation (IER), instituée par S.M. le Roi Mohammed VI, a réalisé «un travail considérable» qui fait désormais partie du patrimoine universel de la justice transitionnelle.
«C'est probablement ces dynamiques que l'Union européenne a voulu accompagner en accordant au Maroc un Statut avancé, le premier de la zone euro-méditerranéenne», a-t-il estimé, précisant dans ce contexte que l'octroi de ce Statut au Royaume constitue «un appui considérable».
Et d'ajouter que «la consolidation d'un processus de réformes exige une volonté politique au sommet et une société dynamique, conditions réunies au Maroc, mais aussi un environnement international et régional favorable».