Fête du Trône 2004

Belkhayat et Raafat clôturent en beauté à Bruxelles

Le premier printemps Daarkom, qui marque l'inauguration de la maison de culture maroco-flamande, a été clôturé dimanche soir par une belle soirée animée par les grands noms de la chanson marocaine Abdelhadi Belkhayat et Latifa Raafat à Bruxelles.

La grande chanteuse marocaine, Latifa Raafat. (Photo : www.marocfemme.net)

14 Avril 2009 À 09:05

Cette manifestation, qui s'est déroulée en présence de Mohamed Ameur, ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Bert Anciaux, ministre flamand de la culture et Samir Addahre, ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, a également été agrémentée par les sonorités enflammées de la cantatrice amazigh Cherifa Kestit, les poésies mélodiques de la chanteuse du malhoune Sanaa Marahati, et le chant du trio flamand Laïs.

Avec sa voix sublime et chaleureuse, Abdelhadi Belkhayat a enchanté le public et l'a transporté dans la joie. Il a interprété ses grands classiques (Bent nass, Yadak al inssane, Ya mahboubi, Tbib ou Jarhi maandou dwa, Qitar al hayat).

La chanteuse marocaine Latifa Raafat a puisé dans son répertoire personnel en interprétant notamment «Maghiara» et a également gratifié le public de plusieurs reprises des joyaux du patrimoine musical (Ach dani, Allach ya ghzali, Sawlt alik al oud wa nay, Awmaloulou).

Les deux artistes ont offert une belle prestation devant un public vétéran de la chanson marocaine, reprenant en chœur les paroles des chansons interprétées par Abdelhadi Belkheyat et Latifa Raafat tout en dansant au son de la musique.

Cherifa kestit a ouvert le bal avec ses chants amazigh traditionnels envoûtants, des chants profonds, répétitifs et hypnotiques portés par le rythme des Ahidous.

Avec ses chansons typiquement arabo-andalouses, Sanaa Marahati, étoile montante du malhoune a interprété des poésies mélodiques qui traitent de l'amour, de la nature, et de la vie, notamment la célèbre « Ghzal Fatma « et des extraits de partition du célèbre virtuose Chekara.

En guise de contrepartie «flamande», les dames de Laïs ont propagé les chants a capella et interprété en arabe une chanson composée par un artiste d'origine marocaine.

Cette soirée a été une vraie fête populaire pour clore en grande pompe le festival Daarkom, qui a offert pendant deux jours un programme riche et diversifié, un panaché culturel, allant du raï au rock, expositions, cinéma, comédie, poésie et débats.

Ce Festival, un carrefour de rencontres pour artistes de grand talent qui déplacent les frontières musicales, est aussi à la fois délices culinaires et dégustation de thé pour agrémenter les sensations.
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