Le Parti authenticité et modernité (PAM) accorde, dans son projet sociétal moderne, un grand intérêt à l'élément humain, «le moteur et le catalyseur capable de trouver des solutions aux problèmes de développement local et régional et de répartir les richesses d'une manière équitable», a affirmé Mohamed Cheikh Biadillah, secrétaire général du PAM.
Mohamed Cheikh Biadillah, secrétaire général du PAM. (Photo : www.sante.gov.ma)
MAP
11 Mai 2009
À 08:49
Intervenant lors d'une rencontre de communication, dimanche à Taza, avec les militants du parti, M. Biadillah a indiqué que «le PAM dispose d'une équipe pluridisciplinaire qui œuvre pour l'établissement du programme de politique générale, mais nous voulons que l'élément humain participe à la gestion de la chose publique et élabore des programmes de développement en fonction des potentialités et spécificités de chaque région».
Le province de Taza, connue pour sa lutte contre le colonialisme, regorge de ressources naturelles et culturelles qu'il conviendrait d'exploiter à bon escient pour assurer son essor social et économique, a-t-il relevé, soulignant les multiples possibilités de développement de l'agriculture et du tourisme écologique, sportif et culturel à travers la valorisation du patrimoine historique, des forêts, de la station de ski de Bou Iblane et des grottes spéléologiques.
«Les prochaines échéances électorales du 12 juin sont importantes pour l'avenir de la démocratie au pays et le PAM y sera présent avec les autres partis pour défendre ses programmes de développement» a-t-il indiqué.
Il a, à cet égard, insisté sur une participation massive à ce scrutin «pour choisir les élus honnêtes susceptibles d'accompagner les changements que connaît le pays dans les domaines de la démocratisation, des droits de l'Homme, du développement humain, de la régionalisation et de l'autonomie au Sahara», soulignant que «le Maroc de demain, est ouvert à tous les Marocains armés de la volonté de relever les défis de développement, de la mondialisation et de la globalisation».
De son côté, Fouad Ali El Himma, membre du bureau national du parti, a indiqué que durant les dix dernières années, le Maroc a établi le diagnostic de sa situation, a tourné la page en se réconciliant avec son passé et s'est ouvert sur l'avenir pour élargir la démocratie, renforcer les droits de l'homme, reconnaître l'identité culturelle amazighe, assurer le développement humain et consolider l'unité nationale.
«Il est inconcevable que les énergies marocaines qui ont pu traiter et résoudre de lourds problèmes du passé butent sur des questions normales d'équipement et de développement local et régional», a-t-il déploré, soulignant que la création du PAM est intervenue «pour la restructuration du paysage politique et l'édification du Maroc de demain».
«Le PAM est institué pour œuvrer avec tous les citoyens à bâtir le Maroc nouveau et pour lutter contre le désespoir, la marginalisation et l'exclusion» a-t-il assuré, insistant sur le souci constant du parti d'accorder l'importance et l'opportunité à l'élément humain pour participer au développement en s'appuyant sur ses compétences et sur les potentialités et spécificités de sa région.
Auparavant, le coordonnateur provincial du PAM à Taza, Abdelhamid Al Boujadi avait regretté que les énormes potentialités de la région et sa position stratégique ne soient pas exploitées à leur juste valeur, appelant les citoyens à adhérer à cette nouvelle formation politique pour garantir le plein succès de son projet sociétal moderniste.