La «forte convergence»

Avec la France, «nous avons un dialogue très approfondi sur des questions du Continent africain, de la zone Atlantique ainsi que sur les rapports du Maroc avec l'Union européenne», a déclaré le ministre à la presse à l'issue d'un déjeuner de travail avec son homologue français, Bernard Kouchner.

M. Fassi Fihri a, dans ce cadre, mis en relief «le rôle moteur et fondamental» que joue la France, en tant que premier partenaire économique du Royaume, dans le rapprochement entre le Maroc et l'UE, se félicitant à cet égard de l'évolution des rapports entre les deux pays.

«Nous pensons que l'expérience que nous pourrons tirer du rapprochement entre nos deux pays peut aussi aider à modéliser un concept plus large à l'espace euro-méditerranéen», a-t-il dit.

Le ministre a précisé que ses entretiens avec M. Kouchner ont, notamment, porté sur l'évolution que connaît le Maroc, les progrès réalisés, les chantiers ouverts dans le Royaume et les perspectives de coopération bilatérale.

Pour ce qui est du Proche-Orient, il a fait part du «désir fort» du Maroc de voir s'ouvrir des négociations dans les meilleurs délais et selon un calendrier précis.

M. Fassi Fihri a, dans ce contexte, réaffirmé la mobilisation tant du Maroc que de la France pour la création d'un Etat palestinien indépendant, souverain et viable sur tous les plans.

En tant que président du Comité Al-Qods, S.M. le Roi Mohammed VI œuvre pour que la ville sainte soit un lieu de tolérance et de cohabitation entre les différentes religions, a-t-il dit.

Ce déjeuner de travail s'est déroulé en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc en France, El Mostapha Sahel.

Le ministre, qui effectue une visite de travail à Paris, s'était auparavant réuni avec les membres de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française.