Le président de l'Union internationale pour le soutien de l'autonomie au Sahara, Mohamed Sokrat a appelé, samedi à Khouribga, l'Algérie à libérer les sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf et à ne pas faire commerce de leur cause humanitaire.
L'Union internationale pour le soutien au projet d'autonomie au Sahara marocain, seule issue au conflit artificiel autour du Sahara marocain. (Photo : MAP)
MAP
22 Mars 2010
À 12:44
Lors d'une rencontre organisée par l'Union sous le thème «la préservation de la mémoire collective pour gagner le pari d'autonomie», M. Sokrat a souligné que les séquestrés dans les camps de Tindouf aspirent à regagner leur mère patrie, le Maroc qui a lancé l'appel «la patrie est clémente est miséricordieuse» et qui est toujours prêt à accueillir tous ses fils.
Après avoir souligné les grandes mutations qu'a connues le Maroc à la faveur des chantiers d'envergure initiés sous la sage conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, M. Sokrat a plaidé pour la mobilisation de tous les acteurs nationaux lors des forums internationaux pour l'ouverture d'un débat dans les camps de Tindouf sur l'autonomie qui permettra aux sahraouis de gérer leurs affaires régionales sous souveraineté marocaine et de trouver ainsi une solution définitive à la question du sahara.
Pour sa part, le premier vice-président de la Chambre des conseillers, Mohamed Fadli a indiqué que la persistance du problème du sahara entrave l'union du Maghreb arabe et empêche ses pays de se consacrer à l'essentiel à savoir la promotion du développement et de la compétitivité.
Il a mis l'accent sur l'importance de la diplomatie populaire en tant que moyen idoine de communication avec les peuples afin d'expliquer la justesse de la question de l'intégrité territoriale du Royaume qui bénéficie du consensus national.
Par ailleurs, d'anciens séquestrés des camps de Tindouf ont fait des témoignages dans lesquels ils ont expliqué que leur retour à la mère-patrie émane d'une profonde conviction et ce, après avoir souffert du calvaire dans les camps de Tindouf, en Algérie, affirmant leur disposition à participer au processus de développement que connaît le Royaume.
Cette rencontre, ponctuée par des lectures de poèmes et la projection d'un documentaire intitulé «la Marche verte», a été marquée par un hommage rendu à plusieurs anciens séquestrés des camps de Tindouf et à des victimes des violations passées des droits de l'Homme.
Ont pris part à cette rencontre, notamment le secrétaire général de la préfecture de Khouribga et des acteurs politiques et de la société civile.
L'union internationale pour le soutien du projet d'autonomie au Sahara s'assigne notamment pour objectif d'élargir le débat aux niveaux national et international afin de faire connaître le projet d'autonomie présenté par le Maroc et mobiliser les organisations internationales des droits de l'Homme pour trouver un règlement définitif à cette question.