MAP
17 Novembre 2011
À 20:14
«Les parlementaires européens ont soutenu l'approche constructive de l'UpM et ont mis l'accent sur l'importance de doter l'UpM d'instruments efficaces, de mécanismes cohérents et de moyens suffisants qui soient en phase avec le récent contexte régional dans les pays Sud Méditerranéens», a-t-il souligné.
Amrani était invité par la délégation de l'AP-UpM pour un débat sur les «réponses que peut apporter l'UpM à une région en pleine mutation» au cours duquel il a réitéré sa volonté de travailler en étroite collaboration avec le Parlement européen pour mettre en œuvre «une feuille de route ambitieuse pour l'Union pour la Méditerranée qui corresponde aux attentes et aux nouvelles priorités régionales».
Le SG de l'UpM a tenu à saluer à cet égard l'engagement du Parlement européen notamment à travers sa résolution fondamentale du 20 mai 2010 considérant notamment que l'Union est appelé à «renforcer davantage la dimension régionale et multilatérale des relations euro-méditerranéennes et de relancer une perspective de construire un espace de paix, de sécurité et de prospérité pour 800 millions d'habitants».
Cette résolution, souligne-t-il, parle «très clairement» de «la nécessité d'un renforcement considérable des contributions de l'UE aux projets de l'UpM dans les nouvelles perspectives financières 2014-2020 de l'UE».
Dans ce sens, Amrani a présenté la vision de l'Union pour la Méditerranée basée «sur une approche globale, paritaire et multidimensionnelle des relations euro-méditerranéennes orientée vers le renforcement de l'intégration régionale, la promotion de la croissance, le soutien au développement local et à l'emploi».
Cette approche est également fondée, selon lui, sur «une plus grande participation des élus locaux, des représentants de la société civile et des jeunes porteurs de projets dans le partenariat euro-méditerranéen».
Lors de cette rencontre, il a été notamment question d'explorer les modalités de coopération futures entre le Parlement européen et le secrétariat de l'Union pour la Méditerranée à travers, notamment «une implication plus grande de l'AP-UpM», dans la perspective de donner «une impulsion significative» au partenariat régional euro-méditerranéen.
L'accent a notamment été mis sur la nécessité d'assurer une plus grande coordination et une meilleure efficacité à la dimension régionale de la Politique européenne de voisinage (PEV), à l'heure où son processus de refonte est en cours de discussions.
«Au moment où les pays du Sud traversent une période cruciale pour leur avenir, le Parlement européen en tant que codécideur en matière de relations internationales, et l'UpM doivent mettre en œuvre des politiques et des initiatives d'encouragement et d'accompagnement des pays qui font des efforts sur le plan démocratique et d'ouverture économique», a plaidé Amrani.
Fondée en 2008, l'UpM regroupe 43 pays de l'UE et des pays du Sud de la Méditerranée. Son Assemblée parlementaire (AP-UpM) rassemble 280 membres issus des Parlements des deux rives de la Méditerranée (dont 49 Membres du Parlement européen).