MAP
05 Octobre 2011
À 10:20
Le Maroc s'est engagé dans une politique environnementale volontariste qui apportera nécessairement des résultats à long terme, a affirmé la ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Amina Benkhadra.
Dans une interview publiée mardi par le quotidien Aujourd'hui le Maroc, Benkhadra a indiqué qu'en plus des programmes exposés, d'autres sont actuellement en cours, comme le programme national de protection et de valorisation de la biodiversité touchant à la fois à la biodiversité terrestre et celles des écosystèmes côtiers et marins.
Il s'agit également du programme de sauvegarde et de développement des oasis du sud et celui de mise à niveau environnementale des écoles rurales qui visent à approfondir la conscience écologique des Marocains de tout âge par une véritable éducation à l'environnement, a-t-elle déclaré au quotidien qui consacre un dossier spécial à l'environnement.
Cette orientation, poursuit la ministre, fait partie des lignes directrices de l'Initiative nationale pour le développement humain impulsée par S.M. le Roi Mohammed VI en 2005.
Et de souligner que cet engagement pour une croissance verte est au cœur des stratégies sectorielles comme la stratégie des phosphates, qui porte une importance particulière à l'utilisation rationnelle de l'eau et de l'énergie et à la réduction de l'empreinte carbone, le Plan Maroc vert 2020 pour l'agriculture, le plan Emergence 2015 pour le secteur industriel, la vision du tourisme 2020 ou encore la construction de logements sociaux et la création de villes nouvelles.
S'agissant du Plan solaire marocain lancé en novembre 2009, Mme Benkhadra a indiqué que le projet avance conformément au programme préétabli.
Evoquant l'initiative Desertec, la ministre a souligné que le Royaume a été parmi les premiers pays à soutenir le projet qui vise de couvrir 15% de l'électricité consommée en Europe, soulignant que des avancées significatives dans l'initiative DII (Desertec Industrial Initiative) comme pour les autres programmes régionaux, passent par la levée d'obstacles règlementaires et financiers mais aussi par une intégration énergétique régionale et une action coordonnée de ces programmes régionaux.