«Ouverture au Caire de la 3e session du conseil des ministres arabes de l'eau».
Préserver les ressources hydriques arabes à travers le renforcement de la coopération interarabe en matière d'exploitation des eaux souterraines et des nappes phréatiques communes. (Photo : www.tetouanweb.org)
MAP
15 Juin 2011
À 11:37
Les travaux de la 3e session du Conseil des ministres arabes de l'eau se sont ouverts, mercredi au Caire, pour débattre de la stratégie de la sécurité hydrique dans la région arabe.
La réunion examinera les observations émises par les pays arabes sur la stratégie de sécurité hydrique dans le monde arabe, dont l'élaboration s'inscrit dans le cadre du suivi des décisions du sommet arabe économique et social, tenu au Koweït début 2009.
La stratégie est axée notamment sur la création d'une base de données sur les ressources hydriques arabes, la protection des droits hydriques arabes et la lutte contre les changements climatiques dans la région arabe.
Elle vise aussi à défendre et préserver les ressources hydriques arabes à travers le renforcement de la coopération interarabe en matière d'exploitation des eaux souterraines et des nappes phréatiques communes.
Elle repose également sur le renforcement des capacités de négociation avec les pays étrangers en matière d'exploitation et d'utilisation commune des ressources en eau et le renforcement des capacités en matière de mobilisation, de stockage et de distribution des ressources hydriques.
Cette réunion débattra aussi du pillage des eaux arabes par Israël et de l'organisation d'une conférence internationale sur ce sujet, ainsi que de l'état d'avancement de la mise en œuvre des décisions du sommet économique et social de Charm El Cheikh et du conseil des ministres arabes en charge de l'environnement.
La rencontre examinera de même le rapport de la Banque mondiale sur l'évaluation des obstacles entravant le développement du secteur des ressources en eau en Palestine.
D'après des statistiques onusiennes, treize pays arabes connaissent une pénurie d'eau du fait que l'accès moyen à cette denrée vitale par habitant se situe entre 1000 et 2000 mètres cubes par an.