20 Décembre 2012 À 09:24
Le choix fait par de nombreux bénéficiaires de l'opération d'échange des visites familiales de rester parmi les leurs dans la mère-partie témoigne de la volonté qui anime les Sahraouis marocains, séquestrés dans les camps de Tindouf, de mettre fin aux souffrances endurées et aux violations commises à leur endroit par les séparatistes, sur le territoire algérien.
La décision prise par les 185 personnes, membres de 65 familles, de s'établir dans les provinces du Sud, à l'issue de voyages organisés dans le cadre de cette opération depuis qu'elle a débuté en mars 2004, «réfute clairement la thèse séparatiste et renseigne sur le drame vécu par les séquestrés dans les camps de Tindouf.
Dans ce sens, Moulay Ahmed Ould Mohamed Lamine, qui a regagné dernièrement le Maroc, a confié à la MAP que les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf nourrissent l'espoir de pouvoir, un jour, rejoindre leurs familles au Maroc.
«Les conditions de vie dans les camps s'aggravent jour après jour», a déploré Lamine qui a décidé de s'installer définitivement à Smara. L'homme de 42 ans a hautement admiré l'essor remarquable dans provinces du sud et la cadence de développement que connaissent les villes de la région.
Pour Mohamed Saleh Ould Sidi Al Alem Al-Idrissi, un des chioukhs des tribus de Smara, le retour au Maroc demeure l'occasion appropriée pour fuir le calvaire des camps de Tindouf. La dynamique de développement en cours dans les provinces du Sud encourage les bénéficiaires de l'opération de visites familiales dans leur choix de rester définitivement au Royaume, a-t-il estimé.
Il a à cet égard appelé au règlement du différend artificiel autour du Sahara marocain et à la levée du blocus imposé aux Marocains séquestrés dans les camps de Lahmada.