«En raison de la saisie de deux ferries marocains, pas de liaison maritime entre Sète et Tanger».
«En raison de la saisie de deux ferries marocains, pas de liaison maritime entre Sète et Tanger». (Photo : www.vacanceo.com)
MAP
09 Janvier 2012
À 10:28
Les ferries «Biladi» (Comarit) et le «Marrakech» (Comanav), assurant la liaison entre Tanger et le port français de Sète (sud) ont été saisis successivement par décision de justice pour créances impayées et empêchés de lever l'ancre à destination du Maroc, laissant des centaines de passagers à quai.
Le «Biladi», qui devait quitter le port de Sète jeudi soir, a été assigné le premier, suite à la notification d'une décision de «saisie conservatoire» exécutée par huissier.
A son tour, le «Marrakech» a été retenu, à son arrivée de Tanger, vendredi.
Les armateurs des deux bateaux doivent payer de lourdes factures, notamment de gasoil, accumulées durant les derniers mois, selon des sources portuaires.
Du fait de cette saisie, quelque 400 passagers qui devaient prendre la mer à bord du «Biladi» étaient bloqués au port depuis jeudi après-midi.
Ils ont bénéficié sur place, d'un dispositif «important» de prise en charge, a-t-on assuré samedi auprès du Consulat Général du Maroc à Montpelier.
Pour éviter tout débordement, les services consulaires marocains se sont mobilisés, en coopération avec les autorités locales, pour apporter toute l'assistance nécessaire aux passagers, dont la plupart d'entre eux ont été relogés dans des hôtels à proximité du port, alors que des lits ont été aménagés au sein de la gare maritime pour ceux ayant souhaité rester sur place (une trentaine), a-t-on précisé de même source.
Les voyageurs, dont une grande majorité a déjà quitté samedi Sète en direction du Maroc, soit par voie maritime via Barcelone ou routière, sont invités à contacter leurs agences respectives pour les modalités de remboursement de leurs billets.
Pour le deuxième ferry, «Le Marrakech» de la Comanav, empêché également de repartir vers Tanger, seule une vingtaine de billets avaient été vendus et les voyageurs concernés ont été contactés pour les informer de l'annulation de la traversée, selon la même source.