24 Août 2012 À 09:08
Se livrant à l'exercice mensuel de la réunion d'information du Conseil de sécurité de l'Onu sur le Moyen-Orient, le nouveau secrétaire général adjoint aux affaires politiques a passé en revue les dernier développements dans les territoires palestiniens et les répercussions de la crise Syrienne sur le Liban.
Il a souligné, à cet égard, «la nécessité de faire en sorte que «le premier anniversaire de la demande d'adhésion à l'Onu de l'Autorité palestinienne soit utilisé de manière constructive pour encourager les progrès vers un dialogue substantiel».
Réitérant son soutien à une solution à deux Etats, qui reste, selon lui, «l'option la plus réaliste» pour toutes les parties au dossier du Proche-Orient, Feltman a jugé que la responsabilité de la réalisation de cet objectif «incombe aux parties elles-mêmes mais aussi à tous les Etats membres de l'Onu».
Le successeur de B. Lynn Pascoe s'est également dit inquiet de la poursuite des politiques de démolition et d'expulsion mises en oeuvre par les autorités israéliennes dans la zone C ( qui se trouve en grande majorité en Cisjordanie et où Israël conserve le contrôle sur la sécurité, la planification et la construction) et à Al-Qods-Est.
Feltman a surtout souligné les effets désastreux de la crise syrienne sur le Liban, où des dizaines de ressortissants syriens et d'autres nationalités ont été enlevés alors que les trafic d'armes prospèrent.
«Alors que la crise en Syrie continue de se détériorer, la situation au Liban est devenue plus précaire et la nécessité d'un soutien international continu au Gouvernement et les Forces armées libanaises de plus en plus importants», a-t-il fait observer.
«Les bombardements transfrontaliers ont continué dans le nord et l'est du Liban, causant plusieurs blessés et les tensions relatives aux préoccupations nationales et à la sécurité restent élevées dans tout le pays», a déploré le secrétaire général adjoint, en se disant inquiet de la reprise, mardi, des affrontements entre les communautés sunnite et alaouite de Bab Al Tabbaneh et Jebel Mohsen à Tripoli, faisant au moins six morts et des dizaines de blessés.