02 Mars 2013 À 09:09
La «finale» de la Serie A n'a pas eu de vainqueur, et profite à la Juve. Le leader a même pris l'avantage sur son seul poursuivant crédible en gagnant la confrontation directe (2-0 à l'aller), qui départage les ex í¦quo en Italie.
Le premier but porte la signature d'Andrea Pirlo, le chef d'orchestre, qui a donné un centre parfait pour la tête de Chiellini. Le défenseur a bien fêté sa première titularisation après deux mois et demi d'absence et un quart d'heure contre Sienne.
Le Napoli a égalisé sur un éclair du Suisse Gökhan Inler, son cinquième but de la saison, à la suite d'une nouvelle accélérations du Slovaque Hamsik, puis a dominé la seconde période sans réussir à tromper une nouvelle fois Gianluigi Buffon.
La machine «bianconera», parfaitement réglée, a ensuite globalement maîtrisé la situation malgré quelques frayeurs en seconde période. La défense turinoise, grâce à un placement très sûr, fruit du grand travail tactique d'Antonio Conte, a réussi à boucher tous les trous.
Hamsik a d'abord obligé Buffon à se détendre sur une frappe puissante (59). Sa seconde tentative aurait pu amener le 2-1, mais Dzemaili n'a pu reprendre dans le but la balle repoussée par le gardien (66).
Sous son impulsion, le Napoli a fini fort à partir de l'heure de jeu.
Si le Slovaque a tenu son rang, l'autre joueur de classe mondiale du Napoli, Edinson Cavani, a déçu.
Le buteur uruguayen a même risqué d'être exclu, mais Daniele Orsato lui a montré le carton jaune au lieu du rouge pour une rude charge dans la surface sur Chiellini, qui venait de lui tirer les cheveux (44).
L'idole du San Paolo ne s'est guère distingué autrement dans ce match où il a souvent joué trop replié. Sur certaines remontées de balles rapides du Napoli, la spécialité de Walter Mazzarri, il venait parfois à manquer en pointe. Il s'est trouvé une fois en bonne position, mais sa tête smashée a été bloquée par Buffon (73).
Diego Maradona, en visite à Naples cette semaine pour tenter de se réconcilier avec le fisc italien, n'était pas au stade. Tout n'est pas perdu pour Cavani ni le Napoli, mais la route vers un troisième titre après ceux du «Pibe de oro» s'est tout de même compliquée.