09 Mars 2013 À 12:10
La présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Miriem Bensalah-Chaqroun, a été distinguée, vendredi à Paris, du Trophée de la Convention France-Maghreb, grand espace d'échange entre les acteurs économiques des deux rives.
Coïncidant avec la journée internationale de la femme, la 11e édition de la Convention rend hommage à l'entreprenariat féminin, à travers des exemples de réussite aussi bien dans les pays du Maghreb qu'en France.
«Chaque année la Convention France-Maghreb distingue des initiatives exemplaires. Pour cette édition, il nous a semblé naturel de distinguer Miriem Bensalah-Chaqroun, en tant que première présidente de patronat élue au Maghreb», a expliqué à la MAP le président de la Convention, Mohamed El Ouahdoudi.
«C'est pour la première fois depuis l'indépendance des pays du Maghreb qu'une femme accède à la responsabilité au niveau de l'ensemble du patronat, ce qui veut dire qu'au niveau du Maroc, les dynamiques comme celles de l'Association des femmes chefs d'entreprises (AFEM) dont Miriem Bensalah-Chaqroun est l'une des fondatrices sont pionnières», a-t-il ajouté.
Le choix de Miriem Bensalah-Chaqroun, Bensalah est donc, selon lui, «tout à fait naturel» au vu de ce parcours remarquable «qui a porté ses fruits» d'autant plus qu'elle réussit «parfaitement» dans sa mission à la tête de la CGEM au sein duquel elle a su insuffler «une dynamique extraordinaire».
Dans un courrier adressé aux organisateurs, Miriem Bensalah-Chaqroun qui a exprimés «ses vifs remerciements» pour cette distinction, a assuré qu'elle ne ménagera aucun effort pour poursuivre sa mission au sein de la CGEM.
Au-delà de son rayonnement national, El Ouahdoudi relève que la présidente du CGEM est aussi appelée à œuvrer pour «la redynamisation du patronat maghrébin, une structure qui existe mais qui n'a pas été réactivée depuis beaucoup de temps».
«Elle a un rôle très important également à jouer au sein du Maghreb, pour impulser la même dynamique dans les autres pays et relever le challenge d'un marché commun maghrébin et d'oeuvrer pour sa création» qui devient «de plus en plus urgente», a-t-il soutenu
«Le marché commun maghrébins, c'est deux points de croissance de plus, des centaines de création d'emplois. Et Aujourd'hui, on ne peut plus se passer de l'ouverture de ce marché que même les multinationales, les entreprises européennes appellent de leurs vœux», a conclu le président de la Convention France-Maghreb qui «œuvre pour dynamiser le commerce inter-maghrébin».
La Convention dont l'édition précédente s'était tenue à Marrakech entend contribuer «à la construction d'un espace maghrébin, devenu une nécessité impérieuse, développer des relations transversales dans l'espace France-Maghreb, faciliter la rencontre entre les compétences et les entreprises, favoriser la mobilité et créer des réseaux nouveaux de ressources humaines et d'entrepreneuriat».
Une dizaine d'entreprises marocaines prennent part à cette 11e édition marquée par la participation d'une soixantaine d'exposants et de professionnels.
La Convention qui contribue chaque année à l'émergence de dizaines de projets fédérateurs, propose cette année un programme dense de conférences sur les opportunités d'affaires dans l'espace France-Maghreb, en plus de la remise de trophées aux entrepreneurs innovants dans les domaines des NTIC, de l'entreprenariat, du financement et de la bancarisation, et des initiatives à caractère social.