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Pas de calendrier fixé pour «Genève II»

Aucune date n'est encore fixée pour la conférence de paix sur la Syrie «Genève II», a affirmé au terme d'une journée de discussions le représentant spécial de l'Onu, Lakhdar Brahimi.

La conférence de paix internationale sur la Syrie dite «Genève-2», initialement prévue en novembre n'aura pas lieu avant le mois suivant. Ph : AFP

06 Novembre 2013 À 08:06

L'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a indiqué que «malheureusement» les discussions mardi à Genève avec représentants russes et américains n'ont pas permis de fixer une date pour la Conférence de paix dite «Genève II».

Il a exprimé «l'espoir» qu'une date puisse être fixée «pour avant la fin de l'année» et a annoncé qu'une nouvelle réunion tripartite se tiendra à Genève le 25 novembre. «Un travail intensif a été accompli et nous espérons la conférence d'ici à la fin de l'année», a-t-il dit dans une conférence de presse.

Il a souligné qu'il est demandé à l'opposition syrienne «de venir avec une délégation crédible». «Les différentes composantes de l'opposition syrienne sont en contact les unes avec les autres , c'est une des choses qu'ils doivent décider», a-t-il en référence à leur participation et au choix d'une délégation pour cette conférence visant à trouver une issue politique au conflit.

«La conférence doit avoir lieu sans condition préalable», a encore souligné le diplomate. Interrogé quant à une participation de l'Iran à cette conférence, Brahimi a affirmé que «les discussions ne sont pas terminées».  

Sergueï Lavrov : «L'Iran doit être invité à Genève II»

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré mardi que l'Iran devait être invité à la conférence «Genève II»  destinée à trouver une solution politique au conflit syrien.

«Tous ceux qui ont une influence sur la situation doivent absolument être invités à la conférence. Cela inclut tous les voisins de la Syrie, cela inclut presque tous les pays du Golfe persique, pas uniquement les pays arabes mais aussi l'Iran», a dit Lavrov lors d'une conférence de presse.

Il a souligné que «tous ceux qui avaient une influence sur tel ou tel groupe en Syrie devait être à la table des négociations».

Ensuite les Syriens se parleront «entre eux directement par l'intermédiation de l'émissaire spécial, Lakhdar Brahimi», a-t-il ajouté.

L'Iran entretient des relations étroites avec le président syrien Bachar Al-Assad et est soupçonné d'armer les milices du Hezbollah libanais qui combattent au côté des troupes du régime syrien.

Lavrov s'exprimait alors que Brahimi a ouvert mardi à Genève une réunion avec hauts responsables russe et américain pour tenter une nouvelle fois de fixer une date pour la conférence «Genève II», qui vise à mettre en œuvre un accord international sur une transition politique en Syrie, signé le 30 juin 2012 à Genève, mais jamais appliqué.

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