18 Février 2014 À 13:44
«Nous estimons qu'il est possible de parvenir à un accord et nous sommes venus ici avec la volonté politique d'aboutir à un accord», a déclaré Zarif à Vienne après un dîner de travail lundi avec la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.
Les négociations entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) reprennent ce mardi à Vienne en vue d'un accord définitif permettant de mettre un terme à une décennie de crise entre Téhéran et l'Occident.
«Si toutes les parties participent aux négociations avec la volonté politique de parvenir à une solution, nous aurons des résultats positifs, mais cela prendra du temps», a-t-il ajouté.
Lundi, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a toutefois jeté une ombre sur les négociations en affirmant qu'elles «ne mèneront nulle part».
Par ailleurs, Zarif a répété que sa délégation refusera d'aborder les questions militaires, notamment le programme balistique de Téhéran, comme cela a été réclamé par des responsables américains.
Les deux sujets n'ont «pas de rapport» entre eux, a-t-il affirmé, ajoutant: «ce que nous voulons démontrer au monde c'est que le programme nucléaire iranien n'est pas militaire».
Les grandes puissances et Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran a toujours catégoriquement nié.