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L'Algérie se sert de l'arme des psychotropes pour nuire au Maroc

Pour l'Algérie officielle voisine, tous les moyens sont bons pour nuire au Maroc et à ses intérêts. En plus d'une diplomatie hyperactive et foncièrement anti-marocaine et d'une manne pétrolière mobilisées tous azimuts pour contrarier les intérêts marocains où qu'ils soient au prix de millions de pétrodollars, les services algériens semblent avoir trouvé une autre arme fatale, les psychotropes en l'occurrence, pour accomplir leurs desseins aussi inavoués qu'inavouables et tenter de détruire la société marocaine.

Que de drames sociaux et de ravages ont été commis sous l'emprise de ces substances hallucinantes en provenance d'Algérie!

12 Août 2014 À 20:43

Inonder le marché marocain de toute sorte de psychotropes, "karkoubi" dans le langage populaire, est tout aussi indiqué. Un stratagème qui est en passe de devenir un arsenal dangereux entre les mains de cartels de la drogue, soutenus par des responsables algériens qui ne vouent au Maroc que mépris et dédain et qui, de surcroit, ont des affiliations avec des réseaux terroristes qui opèrent dans la région du Sahel et du Sahara comme le groupe Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

Pour preuve, la participation d'Abdelkrim le Touareg, un émir d'Aqmi, à un sommet de la drogue qui a réuni, fin octobre dernier en Afrique, les cartels colombiens pour établir les nouvelles routes de la cocaïne. Comme le soulignaient plusieurs médias, dont France Soir, la participation d'Abdelkrim le Touareg à ce sommet "apporte la preuve de l'intérêt croissant de l'organisation terroriste pour le narcotrafic".

Les témoignages recueillis auprès de citoyens, d'associations et des services de la police, particulièrement dans la région de l'Oriental, prouvent de façon on ne peut plus claire qu'il n'est nullement un secret, mais un fait, qu'une bonne partie des psychotropes qui envahissent le Maroc provient de notre voisin l'Algérie, dont un soi-disant comité de solidarité avec "le peuple sahraoui" organise une université d'été pour les pseudo-cadres du polisario avec pour thème le trafic de la drogue.

Objet d'un marché noir florissant, le Karkoubi provenant de l'Algérie est acheminé vers la frontière algéro-marocaine pour être écoulé dans les bas-fonds d'Oujda, Ahfir ou Berkane. En fait, ce n'est pas Oujda qui est la plaque tournante de ces drogues, mais plutôt la petite localité de Benidrar, à 20 kilomètres de la ville et à trois kilomètres de la frontière. C'est de là que partent les livraisons vers les autres villes marocaines par le biais de filières de contrebande et de mafias bien organisés et dirigés par des Algériens. Un commerce juteux. Beni Drar est ainsi devenue le repaire des réseaux mafieux algériens qui réussissent à traverser la frontière dont ils connaissent parfaitement les combines.

Certaines drogues sont fabriquées en Algérie même, du côté de Maghnia, mais d'autres sont contrefaits et viennent de l'Afrique subsaharienne via l'Algérie par le biais de contrebandiers. Le marché marocain est ainsi alimenté en toute sorte de psychotropes et pour toutes les bourses.

Que de drames sociaux et de ravages ont été commis sous l'emprise de ces substances hallucinantes en provenance d'Algérie! Il n'y a qu'à consulter les statistiques des services de police et des associations de lutte contre la drogue ou encore visiter les prisons pour mineurs dans plusieurs villes marocaines, pour s'en rendre compte. Plus de 80 pour cent des jeunes sont embastillés pour avoir commis des infractions sous l'effet de la drogue, déplorent des associations. Pis encore, la dépendance pousse certains à commettre l'irréparable pour avoir de quoi acheter sa dose. Le plus inquiétant, c'est que les lycées et les collèges sont les cibles préférées des dealers : en plus de vendre leur poison aux alentours, les trafiquants recrutent des élèves pour que la drogue soit écoulée même dans les cours d'école et les salles de classe.

Nous avons la conviction que, comme l'émigration clandestine, le Karkoubi est une carte de la menace proférée par les officiels algériens à notre encontre pour tenter de nous affaiblir et détruire notre jeunesse, dénonce le responsable d'une association. Une menace dont le Maroc a, de tout temps, été conscient.

Pour réaffirmer son engagement résolu dans ce combat, le Royaume a, quant à lui, a ratifié tous les conventions et instruments juridiques de l'ONU relatifs à la lutte contre la drogue.

Bien que les psychotropes demeurent une arme sûre entre les mains de la nomenklatura algérienne pour accomplir ses visées belliqueuses, celle-ci se goure de penser que de tels desseins sataniques pourraient dévier les Marocains de la marche de développement, de la prospérité et du leadership. Notre démocratie, notre unité et notre mobilisation constante sont le meilleur rempart devant les desseins hégémoniques de notre chère voisine, l'Algérie.

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