01 Juillet 2014 À 10:41
«Aujourd'hui, au lendemain du renouvellement par le Conseil de sécurité du mandat de la Minurso, la solution politique juste, durable et mutuellement acceptable que l'Onu appelle de ses voeux repose plus que jamais qur l'initiative marocaine d'autonomie», a souligné Marc Finaud, ancien diplomate et Conseiller principal sur le Programme des défis émergents de sécurité au sein du GCSP.
Marc Finaud intervenait dans le cadre d'un séminaire international sur le thème des «Commissions régionales relevant des Conseil nationaux des groits de l'homme : bonnes pratiques et défis», organisé par la Mission permanente du Maroc auprès des Nations unies. A l'instar des précédents séminaires organisés dans le Royaume à Genève, ce séminaire vise à mettre en exergue l'importance de l'Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara, à la lumière des efforts déployés par le Maroc en termes de développement économique, socio-culturel, environnemental et humain de la région.
En effet, a poursuivi Marc Finaud dans une note introductive sur les «principaux aspects de l'Initiative marocaine d'autonomie dans sa dimension Droits de l'Homme», le plan marocain propose un cadre de négociation sur tous les aspects de l'autonomie : institutionnelle, politique, économique, sociale, environnementale et cuturelle et consacre une part importante au respect des droits de l'Homme».
Et de souligner que cette initiative «s'inscrit dans le cadre de l'édification d'une société démocratique moderne, fondée sur l'état de droit, les libertés individuelles et collectives et le développement économique et social» et «garantit à tous les Sahraouis à l'extérieur et à l'intérieur toute leur place et leur rôle, sans discrimination, ni exclusive, dans les instances et institutions de la région».
Comme telle, elle apporte la promesse d'un avenir meilleur pour les populations de la région, met fin à la séparation et à l'exil et favorise la réconciliation, a-t-il dit.
Ainsi, les populations du Sahara géreront elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives et disposeront des ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et participeront, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Royaume, -t-il noté.
Ce statut d'autonomie, a souligné cet expert, ne se borne pas «à protéger et promouvoir les droits humains et liberté fondamentales des populations concernées, mais grâce aux ressources nécessaires qui leur sont assurées, ces droits et libertés ne resteront pas théoriques et trouveront une application concrète dans la vie quotidienne des citoyens».
En effet, précise-t-il, ces droits ne «concernent pas uniquement les droits civils et politiques, mais aussi les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux» .
Pour Marc Finaud, cette approche est «conforme à la demande du Conseil de sécurité de l'Onu adressée aux parties afin de collaborer avec la communauté internationale» pour mettre au point et appliquer des mesures qui garantissent le plein respect des droits de l'Homme.
Ont, notamment, pris part à ce séminaire le président du CNDH, Driss El Yazami, qui a traité du Conseil national des droits de l'homme et des commissions régionales des droits de l'Homme, Renée Dupuis, vice-présidente de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (Quebec), Carola Carazzone, secrétaire générale de la «Italian association of fundraising foundations and associations» (Asifero/Italie), Nabor Carillo Flores, secrétaire exécutif du CNDH au Mexique, Isabel Lamers au nom de Atty Laisa Masuhud Alamia, secrétaire exécutif du gouvernement de la région autonome du Mindanao Musulman (Philippines/ARMM) et ancien président de la Commission régional des Droits de l'Homme (RHRC) du Mindanao et Mary C. Massey, secrétaire exécutif de la Commission des droits de l'Homme et de la bonne gouvernance (CHRAGG) (Zanzibar-Tanzanie).