10 Novembre 2015 À 17:25
Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) célèbre le 40ème anniversaire de la Marche Verte en publiant une note intitulée : «40 ans après la Marche Verte : croissance économique et développement humain dans les régions du sud du Maroc». Cette note indique que le Produit Intérieur Brut (PIB) réalise, dans les régions du Sud une croissance annuelle moyenne de 8,9% (moyenne largement supérieure à celle de 6,1% qu’il connait au niveau national). Ainsi, entre 2004 et 2013, le PIB régional par habitant, dépassant celui de Rabat-Salé-Kenitra et se situant en 2ème position après celui de Casablanca-Settat, s’est accru de 5,8% par an.
«Cette émergence économique des régions du Sud s’est accompagnée de niveaux remarquables en matière d’amélioration des conditions de vie de la population et d’accumulation du capital humain, réalisant dans ces deux domaines des performances supérieures à la moyenne nationale», explique la note.
Dans ce cadre, le HCP souligne que les dépenses de consommation finale par habitant dans ces régions se sont accrues de 6%, entre 2004 et 2013, au lieu de 5,6% à l’échelle nationale.
Concernant le taux de pauvreté monétaire au seuil national qui, en 1984 était le plus élevé du pays avec 29,4% ; la note affirme qu’il baisse aujourd’hui, à des niveaux «réputés sans signification statistique par les experts». De son côté, la pauvreté multidimensionnelle qui intègre les conditions de vie et d’habitat du ménage ; la scolarisation et la santé, a, quant à elle, reculé de 18,4% en 2004 à 4,3% en 2014.
Dans ces conditions, on note que près de 83% (contre 80% au niveau national) des personnes âgées de 20 à 59 ans se prévalent d’un bon moral et affichent un sentiment d’optimisme devant la vie. C’est le cas de 85% des actifs occupés, de 87% des inactifs et de 66% des chômeurs.
Aussi, près de 72% de cette catégorie d’âge perçoivent une amélioration de leurs conditions de vie ; 61% pensent que les politiques publiques ont amélioré leurs conditions de vie ; et 71%considèrent qu’au Maroc les différentes composantes ethniques, religieuses sociales et politiques de la société marocaine vivent en harmonie et leurs rapports ne souffrent pas de tensions particulières.