12 Mars 2015 À 11:54
«Aujourd'hui nous sommes dans une dynamique positive car il y a une unanimité sur la nécessité de renforcer la coopération régionale en Méditerranée. L'intégration régionale, et cela commence d'ailleurs par le Maghreb, est un élément essentiel pour la promotion de la croissance, du développement et de l'emploi», a-t-il indiqué, dans une déclaration à la MAP, en marge des entretiens qu'il a eus avec le président du Parlement européen, Martin Schulz, le Commissaire européen en charge de la politique de voisinage, Johannes Hahn et des eurodéputés.
«Aujourd'hui, il faut prendre les décisions appropriées pour essayer de relever ce défi, car c'est dans l'intégration régionale que résident les vraies réponses, notamment à l'emploi des jeunes», a-t-il estimé.
«La région euro-méditerranéenne est la région la moins intégrée au monde», a-t-il relevé, citant, à cet égard, une étude menée par l'UpM qui a révélé que 90% des échanges dans cette région se font au sein de l'Union européenne, 9% entre le Nord et le Sud.
«Ce que l'UpM continue de faire en termes de développement d'initiatives régionales me semble être une contribution utile pour conforter cette dynamique», a-t-il ajouté, en citant, à ce titre, la mise en œuvre de l'Université euro-méditerranéenne de Fès.
«Ce projet initié, sous l'impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI, vise à faire en sorte que la ville de Fès, dont l'Histoire euro-méditteranéo-africaine n'est plus à démontrer, accueille la jeunesse de la région et la prépare à l'employabilité», a-t-il expliqué, soulignant que le fait que «ce projet structurant et novateur soit accueilli par le Maroc conforte le rayonnement méditerranéen du Royaume, sa profondeur africaine et sa relation privilégiée avec l'UE».